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Le mot de « Gerouche »: LETTRE AU PÈRE NOEL

Chers supporters,

J’ai rêvé cette nuit que le père Noel existait pour de vrai, qu’on pouvait lui faire part de tous nos souhaits.

Après tout, pardi, le brave homme a toujours été vêtu de rouge et de blanc, comme les couleurs chères à notre club de cœur.

Alors, en cette veille de Noel, quels sont nos plus sincères souhaits nous concernant, mais aussi en pensant à ceux qui sont dans la souffrance, en terminant par le Standard ?

Bien sûr, la santé vient avant tout, pour chacun, c’est à coup sûr le plus beau cadeau qu’on puisse espérer.

Je dirais en second la paix dans le monde, dans la tête des dirigeants de cette belle planète, certains se prenant parfois pour des êtres supérieurs, ne pensant qu’à se réarmer pour dominer le monde alors qu’ils ne sont en place par le plus grand des hasards et contre toute logique, hélas.

Enfin, j’aborderai notre Standard, à nouveau bien malade, et vis-à-vis duquel la plus grande circonspection reste de mise, tant au vu de l’état de nos finances que vis-à-vis des résultats enregistrés, la gestion paraissant toujours parfois à contre-courant de nos réels besoins.

Pour ma part, et au vu de la rencontre d’hier soir, qui n’a fait que confirmer mes craintes et mes doutes, j’aspirerais à voir notre effectif placé dans les mains d’un entraineur plus éclairé, faisant preuve surtout de davantage d’audace plutôt que de nous présenter à chaque fois en victime consentante.

Car, entre des déclarations du genre « je n’ai jamais eu d’aussi bon groupe sous ma responsabilité », suivi de quelques temps plus tard de « la faute à un manque de qualité », on a de quoi rester dans le doute.

Aussi, mon bon père Noel, si vous pouviez sortir de votre hotte une solution pour sortir notre club de cette impasse, nous vous en serions très reconnaissant, sachant que notre coach est lié au Standard pour une durée de trois ans incompressibles, un peu comme ces peines prononcées par un tribunal !

J’aurais bien pour ma part une solution à proposer à notre Direction, nos dirigeants devant à nouveau s’arracher les cheveux pour comprendre à nouveau ce qui leur arrive, mais que je pressentais depuis la reprise, à savoir une incapacité à former un onze conquérant et doté d’automatismes en zone de finition surtout, cette carence n’étant pas nouvelle mais prenant cette saison une insuffisance rarement atteinte, au point que nous avons pratiquement la pire attaque de la compétition.

La faute bien sûr à un recrutement de dernière minute, qui se voulait positif mais qui s’avère au final bien peu productif, certains joueurs n’étant plus que l’ombre de ce qu’ils étaient, certains prêtés par manque de qualités et d’autres ayant le mal du pays ou devant nous abandonner pour rejoindre leurs équipes Nationales respectives pendant plusieurs semaines. Alors, nous jeter de la poudre aux yeux pour calmer les tensions, je peux encore comprendre, mais à quoi bon si le tout est confié à un homme qui, à défaut de poudre, a de sacrées œillères !

Pourquoi, hier soir, commencer avec des garçons comme Sowah, Djenepo, dont l’abattage sur le terrain équivaut depuis leur arrivée au néant ou presque, et pire encore maintenir le premier après l’exclusion de Bokadi. Si K-H voulait maintenir une présence aux côtés du pauvre et dévoué Kanga, la solution Kawabe aurait suffi, l’équipe ne pouvant se permettre de jouer à 10 pendant 75 minutes avec deux poids morts.

Autrement dit, faire monter au jeu des garçons ayant un tout autre volume de jeu comme Canak et Balikwisha aurait pu compenser en partie notre infériorité numérique.

Certes, en seconde période, il y a bien eu une belle réaction de nos joueurs sur la pelouse, transformant une équipe incapable de porter le danger devant en première mi-temps en une phalange enfin conquérante, preuve s’il en était que nos joueurs peuvent jouer autrement si on leur en donne les moyens, mais il était écrit que notre soirée derrière les casernes Malinoises allait à nouveau se transformer en cauchemar, malgré ces bonnes intentions, N’Goy devant lui aussi se retirer pour blessure et laissant au seul et indésirable Layfis le soin de gérer derrière.

Bref, bon nombre de faits de jeu ne nous ont guère été favorables, confirmant désormais ce qui devient chez nous une bien mauvaise habitude en décembre, mois que nous pourrions qualifier de DECEMBRE NOIR.

Il n’empêche, monsieur Hoefkens a me semble t’il épuisé tout le crédit qu’on a voulu lui laisser jusqu’ici, mais comment, cher père Noel, nous séparer d’un homme qui a pris la peine de bien ficeler son contrat au départ ?

Comme dans une entreprise, n’y a-t-il pas moyen de ne pas licencier un employé mais au contraire de l’envoyer dans une voie de garage, nous épargnant au moins ainsi des indemnités de licenciement ?

Je suggère donc à notre Direction de procéder à ce qu’on appelle communément « au jeu de la chaise musicale », envoyant K-H s’occuper de SL16, pour ramener Goreux sur le banc de l’équipe 1ére, confiant les rênes à Jeunechamps, qui ne pourrait à mes yeux faire pire que son prédécesseur, créant de surcroit une  nouvelle dynamique qui semble avoir pris du plomb dans l’aile.

Il est désormais loin le top6, alors que les playdown se profilent méchamment à l’horizon 2024.

Avec un tel effectif, même s’il n’est pas digne d’intégrer les meilleurs, ce serait un comble, tous les spécialistes s’accordant pour dire que le Standard n’est pas à sa place, en dépit des déclarations sur le coup de la colère des uns et des autres.

IL nous reste néanmoins une dernière échéance à honorer, face à St Trond, mais qui sent la poudre elle aussi, les canaris n’étant pas en reste pour déjouer les équipes hôtes et sachant punir là où ça fait mal.

Vu le contexte actuel, il faudrait un petit miracle pour rendre confiance à un groupe qui semble de plus en plus perdu sur le terrain.

Gerouche

 

3 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: LETTRE AU PÈRE NOEL

  1. Belle analyse Gerouche, heureusement quelques jeunes ont le feu sacré et mouillent le maillot ! Quant à K. H. : La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent (Albert Einstein)

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