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Le mot de « Gerouche »: NE PLUS NIER L’EVIDENCE

Chers supporters,

Le choc attendu des deux portes drapeaux Wallons actuels a, comme vous l’avez tristement constaté, accouché d’une souris. La seule victoire obtenue au terme de ce derby est à mettre à l’actif des supporters finalement, bien contenus ou plus respectueux des uns et des autres que de coutume, c’est toujours ça de pris, au lieu de se faire montrer du doigt par toute la presse. A moins que ceux-ci ne se soient endormis, au vu du spectacle proposé, ce qui serait tout à fait compréhensible …..

Certes, je n’imagine pas une seule seconde que l’envie de bien faire n’était pas présente dans les deux camps, peut-être trop justement, les défenses prenant le plus souvent le dessus sur les attaquants.

Les consignes au départ n’étaient à coup sûr pas défensives, du moins dans le chef des « rouches », mais, comme on dit, pour avoir du spectacle, il faut être deux à vouloir y participer, à vouloir gagner.

Or, les intentions des Carolos étaient évidentes, dès le coup d’envoi, à savoir s’éviter une nouvelle défaite, surtout chez nous, et pratiquer la contre-attaque, ce qui a du reste bien failli leur réussir, se procurant en fin de compte presque autant d’occasions que l’équipe visitée.

Tiens tiens, ce scénario ne vous rappelle t’il rien ? A savoir un certain France-Belgique, de sinistre mémoire, les bleus s’étant cantonnés le plus souvent dans leur camp et ne jaillissant que sur nos inévitables pertes de  balle.

Quoiqu’il en  soit, le constat est là, implacable, d’année en année. Le Standard, comme un tas d’autres équipes du top, se montre incapable de prendre le dessus sur un adversaire regroupé, déterminé, bien organisé, et le meilleur entraineur au monde, voire même les meilleurs joueurs, comme un Hazard, un Debruyn, se montrent bien impuissants face à de telles stratégies.

Le football pratiqué par l’équipe voulant prendre le jeu à son compte dans pareilles conditions apparait dès lors limité, sans inspiration, sans vitesse plus encore.

Et quoi de plus normal ! A moins de passer systématiquement par la voie des airs, et pour y arriver disposer d’une armée de géants, ou, à la rigueur, d’un Lionel Messi des grands jours, pas celui que nous avons vu au dernier Mondial, les solutions pour déjouer les doubles murailles tendues devant nous ne sont pas légion, vous en conviendrez.

Et se pencher sur ce problème revient à mieux comprendre encore les performances du Standard dès que le niveau des adversaires s’élève, toute proportion gardée bien sûr, comme dans notre championnat, où il nous faut pratiquement attendre les playoffs 1 pour nous voir enfin pratiquer du beau football, des mouvements dignes de ce nom.

Alors, si ces messieurs de l’UEFA pouvaient se  pencher sérieusement sur le problème et revoir les bases du football, obligeant par exemple les équipes à aligner et à maintenir durant les nonantes minutes de jeu, 5 joueurs en de ça de la ligne médiane et 5 au-delà, nous assisterions à de toutes autres rencontres, à de tout autre spectacle plus encore !

Mais ne rêvons pas, il a déjà fallu des années aux instances internationales pour recourir au VAR, ce n’est donc pas demain que nous allons assister à une telle révolution.

En attendant, il nous faudra donc ronger notre frein dans les tribunes  et les joueurs offensifs aussi sur les pelouses, prendre tous ensemble notre mal en patience et espérer qu’un ballon, un tir dévié finisse par le plus grand des hasards sa course au fond des filets.

Canonner en effet à tout va et à la moindre occasion devant les rectangles adverses me semble une bonne approche pour déjouer les pièges qui nous seront le plus souvent tendus, plutôt que de vouloir tenter en vain des infiltrations et buter invariablement sur un pied, une jambe, quand ce n’est pas un bras qui retient.

A chacun ses armes, comme on dit, c’est de bonne guerre, et puisque le règlement le permet, pourquoi ne pas s’en priver et laisser la débauche d’énergie aux autres, pour mieux les surprendre au moindre relâchement coupable.

Gérouche

 

 

 

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