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Le mot de « Gerouche »: UN PARFUM DE DÉJÀ VU

Chers supporters,

Une fois encore, c’est la soupe à la grimace qui prévaut ce matin, au lendemain d’une journée qui aurait dû nous permettre de réintégrer le bon wagon face à une équipe Malinoise que l’on disait bien malade, et ceci avant d’aborder une suite de calendrier très difficile ! Une victoire apparaissait donc comme essentielle….

Souffler le chaud et le froid, c’est devenu une fâcheuse habitude du côté de Sclessin, pas toujours facile à comprendre et encore moins à digérer.

Pourtant, soyons honnête, cette équipe de Malines n’a nullement volé le point arraché dans les derniers instants, tant notre équipe fut insuffisante à main égards. Tant les Malinois ont fait la plupart du temps jeu égal avec nous, et sans à nouveau un tout grand Bodart, c’est sur une défaite que nous aurions clôturer le débat.

Bien sûr, il a fallu de nouveau une bêtise de Balikwisha pour permettre aux sangs et or de recoller au score.
Mais une bonne équipe durant le temps de jeu réglementaire aurait dû assurer le résultat bien avant !

Accabler un garçon qui vient de monter au jeu et n’est pas encore bien dans son match est un raccourci un peu facile, même si on peut légitimement lui en vouloir sur cette passe très risquée en retrait.

Mais que dire des ratés lamentables de Sowah devant ? Que dire du non-remplacement de Canak après l’heure de jeu, ce dernier marquant à l’évidence des signes d’essoufflement, alors que l’entraineur avait bien remplacé Alzaté et Hayden, sans doute pour les mêmes raisons !

On sait très bien que les joueurs assumant le rôle de piston sur les flans doivent pouvoir bénéficier d’un minimum de fraîcheur pour continuer à courir vite ! On dirait bien que monsieur Hoefkens l’ignore !

Après dix minutes en seconde période, il aurait dû faire monter Djenepo qui, à l’instar de Canak quand il monte, aurait pu faire cette fois la différence car opposé à des joueurs fatigués au lieu de les aborder en pleine possession de leurs moyens.

Alors, évidemment, une fois encore, le Standard a fait les frais du limogeage d’entraineur en face, l’adversaire retrouvant comme par magie toute sa hargne, sa détermination, la phalange Malinoise n’étant pas dépourvue de qualités, loin de là. Ce genre de désaventure, nous l’avons vécue plus d’une fois la saison dernière !

L’effondrement de notre équipe en fin de rencontre, faute d’avoir pu faire la différence bien avant et le stress s’installant, ça aussi, nous l’avons connu plus d’une fois durant l’exercice écoulé, nous voyant parfois perdre notre avance par deux buts d’écart.

Aussi, soyons lucides, jamais notre équipe ne pourra atteindre son objectif qui était d’intégrer le top 6, et pour cause ; elle n’en n’a pas le niveau, tout simplement.

Kanga devant est certes volontaire à souhait, mais la bonne volonté ne suffit pas toujours, et son isolement en pointe, étant en fin de compte très peu soutenu par Sowah, fait à nouveau peine à voir.

Or, notre africain a besoin d’être entouré d’au moins un authentique buteur, ne l’étant pas lui-même.

Mais, à bien y réfléchir, mes griefs ce matin iront essentiellement vers notre coach, dont l’immobilisme en seconde période, alors que tous avions remarqué que les Malinois étaient remontés sur le terrain avec de toutes autres intentions, cet immobilisme là est une faute professionnelle, ni plus ni moins.
Quand donc un entraineur, à la pause, même si son équipe semble maitriser son sujet, va-t-il enfin comprendre qu’il ne faut pas nécessairement attendre d’être dans les cordes pour redresser la situation ?

Savoir prévoir l’adaptation de l’adversaire, le changement tactique prévisible en en changeant soi-même à la mi-temps et prendre ainsi son rival à contrepied, ne serait-ce pas une bonne attitude ?

Ainsi, j’estime que Balikwisha, qui pourtant va en prendre plein la figure cette semaine, aurait dû monter bien plus tôt dans la rencontre, histoire de reprendre l’ascendant sur nos adversaires, surtout dans l’entrejeu.

En attendant, et ça aussi c’est un air de déjà vu et entendu, les critiques vont bon train, reniant une fois de plus les paroles émises dix jours plus tôt. C’est toute l’équipe qui en prend pour son grade, les noms d’oiseaux n’étant pas épargnés à l’encontre de l’ensemble des joueurs.
Ok, sur le coup de la déception, on n’a pas trop envie de rigoler, mais encore et toujours tout démolir au moindre dérapage, c’est tellement classique et tellement petit.

En attendant, c’est ni plus ni moins qu’un déplacement chez les champions qui nous attend samedi prochain.
Doit t’on déjà craindre le pire et partir là-bas la tête basse, ou tout au contraire nous dire que le Standard, incapable d’assumer le jeu, encore moins l’étiquette de favori, comme nous l’avons encore démontré ce dimanche, pourra tirer parti de ce genre de rencontre à hauts risques et revenir avec les trois points ? Tout est possible avec notre équipe, le meilleur comme le pire ! De cela, je n’ai jamais vraiment douté. Encore faudra t’il nous en donner les moyens et oser surprendre un adversaire qui nous attendra de pied ferme et plus encore avec la ferme intention de nous renvoyer dans le ventre mou du classement.

Mais une chose est certaine ; il faudra aller là-bas avec une mentalité de guerrier, sans quoi.

Et une nouvelle défaite, plus encore probable qu’une victoire, nous replongerait dans nos doutes, dans notre défaitisme et entamerait logiquement le crédit d’un entraineur qui n’apparait pas toujours des plus éclairés.

Car ne soyons pas aveugles ici non plus : nos deux succès face à Bruges et aux mauves relèvent surtout de l’impact des supporters en tribune, d’un peu de chance aussi, mais certainement pas de notre capacité à dominer des adversaires qui nous sont souvent supérieurs.

Je terminerai néanmoins sur une note positive, sorte de lumière dans la grisaille : nous avons désormais en nos rangs un joueur capable de marquer sur coup franc…. Kawabe ! J’ose espérer que, si à l’Antwerp, nous bénéficions d’un pénalty, ce ne sera pas notre africain mais lui qui s’en chargera, car j’ai toute confiance dans la lucidité de cet homme.

Gérouche

 

 

 

7 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: UN PARFUM DE DÉJÀ VU

  1. Gerouche, arrête avec cette photo. Elle me donne envie d’engloutir ma grosse et grande langue baveuse dans les recoins les plus inaccessibles de ton arrière-gorge. Sinon, je partage ton point de vue, une fois de plus.

      1. Moi aussi je suis pleinement d’accord, Gerouche, mais moins goulûment rassure-toi.
        Si je peux quand même te contredire sur une petit point,, c’est que j’ai lu que Hofkens avait bien l’intention de ré désigner Kanga pour le prochain penalty..

          1. L’entraîneur a beaucoup de mansuétude voire patience envers les inamovibles Sowah, Dnenepo.. Contrairement au traître Norvégien qui changeait plus plus souvent et avait une équipe de 16 ou 17 joueurs ou les remplaçants se sentaient plus concernés, Hofkens s’en tient à son soi-disant 11 de base et les autres ne sont que des remplaçants de dernière minute. Je m’étonne aussi que tout l’´axe central doive sortir..condition physique ?

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