Le Standard est de nouveau devant la justice belge. Une semaine après la saisie de ses actions suite à une procédure contre 777 Partners, le Standard va passer devant le tribunal de l’entreprise de Liège. Le club est poursuivi par son ancien président, Bruno Venanzi. Le Liégeois avait prêté de l’argent au club en 2022 et n’a toujours pas été remboursé.
Un prêt pour aider le club à obtenir sa licence en 2022
Ce vendredi, les avocats du Standard et de Bruno Venanzi vont se retrouver devant le tribunal de l’entreprise de Liège. Au cœur des débats : 3,5 millions d’euros. Ce sont les 2,7 millions d’euros, plus intérêts, que le Liégeois a prêté à 777 Partners en 2022, juste après leur avoir vendu le club. Cette somme devait aider ces nouveaux actionnaires américains à payer certaines dettes essentielles pour obtenir la licence pro. Le Standard devait rembourser Bruno Venanzi pour le 30 juin 2023. L’ancien président n’a rien reçu, il poursuit donc le club en justice. Si les débats ont lieu ce vendredi, la décision du juge ne sera pas connue avant la fin du mois de juin.
Si le Standard est condamné, pourra-t-il payer ?
Dans ce dossier, le Standard est coincé. Si le juge tranche en faveur de Bruno Venanzi, le club sera obligé de le rembourser et cela s’annonce difficile. Le matricule 16 semble ne pas disposer des fonds nécessaires, d’autant que les témoignages se multiplient concernant les dettes laissées auprès de partenaires, de magasins et d’hôtels.
Le Standard pourrait trouver des fonds en vendant des joueurs, des abonnements ou en demandant des avances auprès de sponsors. Mais cela semble peu probable. Il doit plutôt se renforcer sportivement et vu la valeur des joueurs, il faudrait en vendre plusieurs pour obtenir une partie, voire l’entièreté des 3,5 millions réclamés. De leur côté, les ultras boycottent la campagne d’abonnements et demandent aux autres supporters de les suivre. Il nous revient tout de même que le club aurait touché des fonds récemment, mais nous ne connaissons pas leur origine et ne savons pas si d’autres rentrées sont prévues.
L’actionnaire du Standard, 777 Partners, pourrait l’aider et recapitaliser ou lui prêter de l’argent. Mais selon nos informations, les contacts entre 777 et le Standard seraient rompus, il n’y aurait plus le moindre échange. Qui plus est, les dernières semaines ont confirmé que l’actionnaire américain ne dispose plus de liquidité. Il cherche même à vendre certaines possessions pour mettre du beurre dans les épinards et éviter la faillite.
Si le Standard est condamné, le payement s’annonce difficile, mais il est essentiel, car il en va de la survie du club.
La menace de faillite se rapproche
Depuis des jours, la faillite est de plus en plus évoquée en bord de Meuse. Cette comparution en justice ne fait que renforcer les inquiétudes. Si le Standard est condamné, mais dans l’incapacité de payer Bruno Venanzi, ce dernier pourrait demander la faillite du club pour récupérer son argent via une curatelle. D’autres acteurs à qui le club doit de l’argent pourraient aussi sortir du bois. Pire, la justice elle-même pourrait déclarer la faillite du club. Le scénario d’une banqueroute est donc très probable. Rien n’est encore joué, mais l’avenir du club s’assombrit de jour en jour.
Il vend le club et dans la foulée il prête 2,7 millions à ces voyous pour obtenir la licence….!??! Décidément, il n’en a pas raté une le BV…….
Ce n’est pas avec des Venanzi et autres d’Onofrio que la situation s’améliorera. Il faudra nommer un curateur pour essayer d’y voir clair dans la situation du club