Carl Hoefkens a apprécié le caractère de ses joueurs et le nouveau système de jeu.
Satisfait de la combativité affichée par ses joueurs, Carl Hoefkens n’a pas digéré le coup de réparation accordé à Charleroi en toute fin de match.
C’est toujours agréable de jouer contre Felice, pour qui j’ai un grand respect. C’était un vrai derby, avec de l’intensité et beaucoup de duels, même si ce n’était peut-être pas top au niveau du football. Charleroi a essayé de mettre la pression et a balancé beaucoup de longs ballons. Tout le monde a sans doute eu l’impression que le Sporting avait été l’équipe la plus dangereuse, mais c’était surtout sur phases arrêtées. Pour moi, la première demi-heure de jeu n’a pas été aussi négative que ce que certains peuvent le penser. Même chose en deuxième mi-temps, avec une équipe de Charleroi qui a certes poussé mais sans être réellement dangereuse et la mienne qui n’a pas su suffisamment conserver le ballon. Et puis, il y a cette fin du match qui nous frustre, avec ce penalty incroyable. Il y a en effet, au départ de l’action, une poussée sur Ngoy. C’est difficile de comprendre qu’on ne parvienne pas à voir ça à Tubize.
De quoi êtes-vous au final le plus satisfait ?
Le plus important était la combativité. C’est ce que mes joueurs ont bien fait pendant 90 minutes. Ce n’est pas encore assez dans le jeu, mais je suis quand même content du comportement global de l’équipe.
Le changement de système, avec ce 3-5-2 plutôt qu’un 4-3-3, vous a-t-il contenté ?
Pour moi, le plus important était de retrouver de la stabilité et d’afficher la mentalité adéquate pour un derby disputé dans des conditions difficiles. Il faut dans ces moments-là pouvoir saisir les chances qui se présentent à vous et nous l’avons fait. Nous envoyons un message, celui que l’on peut évoluer dans deux, trois systèmes différents, avec deux attaquants. C’est très positif pour la suite de pouvoir passer de l’un à l’autre.