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Le mot de « Gerouche »: CARTE ROUGE

Chers supporters,

Il était écrit quelque part que cette maudite année 2020 ne pouvait se terminer dans la joie et la bonne humeur, plus encore pour les supporters du Standard, soumis à rude épreuve ces dernières semaines.

Jusqu’au bout, nous avons cru que nos joueurs relèveraient la tête et redresseraient une situation compromise depuis cette défaite des œuvres de la Gantoise.

Au contraire, et malgré une bonne volonté évidente, ce fut tout le contraire qui nous fut offert en ce lendemain de Noël, l’équipe touchant le fond et échouant une fois encore contre la lanterne rouge qui portait bien mal son nom, ce titre nous revenant presque de droit après nos dernières prestations.

Ah, si seulement les joueurs avaient abordé la rencontre pied au plancher, plutôt que d’être tiraillés par la peur de mal faire et la tête ailleurs, ce qui leur valu d’offrir à nouveau deux cadeaux  dignes des préminimes en défense à leurs adversaires, trop heureux d’être à pareille fête, seul secteur jusqu’ici épargné par la critique.

Décidément, quand plus rien ne va, tout semble se liguer contre toi, quoique l’on fasse.

Bien évidemment, l’issue du match et la décision de la Direction de continuer la collaboration avec le technicien Français relevaient du secret de polichinelle, et ce fut donc sans surprise qu’on apprit dans la foulée le limogeable de Monsieur Montanier, attendu et même espéré par quelques-uns.

Ainsi donc, durant ces six mois en fonction, ce brave monsieur n’aura pas eu l’opportunité de voir ne fusse qu’une seule fois le stade de Sclessin en feu, et c’est bien dommage.

Il y a fort à parier qu’il ne garde donc pas un souvenir heureux de son passage chez nous, et j’imagine que la plupart d’entre vous penserons la même chose à son égard.

Loin de moi pourtant de souscrire à cette première impression, ce coatch paraissant faire selon moi du bon boulot, mais fut confronté à un problème à mon sens insoluble avec les moyens à disposition ….. à savoir notre attaque.

Depuis le début en effet, tous les commentaires n’ont cessé de dire la même chose ; le jeu proposé était bon, la base aussi, mais devant, c’était …. Le néant.

Ce scénario, finalement prévisible, me fait penser aujourd’hui, à tête reposée et après une nuit, si pas agitée, à tout le moins perturbée, à la fin des tours jumelles, à Manhattan, un soir de septembre, de funeste mémoire.

Touchées dans leur sommet et en feu depuis quelques heures, c’est finalement tout l’édifice, pourtant bien conçu et consolidé, qui s’écroula jusqu’à la base, à défaut d’avoir pu éteindre l’incendie.

C’est de mon point de vue ce qui arriva à notre équipe, pas composée de chèvres uniquement, comme le mentionne les banderoles affichées récemment autour du stade, mais fatiguée de devoir lutter sans vraiment jamais trouver l’ouverture, si ce n’est lors des montées de nos défenseurs, voire de notre gardien.

Au départ, l’équipe teint la comparaison, côtoyant même la première place du classement, mais, plus on avançait dans la saison, plus l’entraineur en place tentait de trouver la solution devant, et plus l’ensemble s’effrita sur ses bases, perdant jusqu’à son propre jeu, à forces d’essais cent fois avortés, ôtant finalement tous les automatismes acquis durant l’été.

Passons donc ce secteur offensif au peigne fin, si vous le voulez bien, raison de tous nos maux.

Voici deux ans, le Standard, désireux d’apporter du poids, tant physique qu’en taille devant, recruta Oulare et Avenatti, ce qui semblait à priori bien vu.

Seulement voilà, jamais le premier ne put aligner cinq matchs d’affilée sans se blesser, et jamais le second ne s’est vraiment adapté à ses partenaires, tant dans le jeu de position que dans les conversations de vestiaire, trainant même son mal de vivre et son manque d’envie sur le terrain.

Quant aux autres qui devaient les entourer et les soutenir, leur jeu tenait plus de l’exploit individuel que du collectif, multipliant à foison les raids solitaires, les dribbles à gogo et souvent de trop, oubliant la plupart du temps que le football est avant tout emprunt d’efficacité, de rapidité, de simplicité et de collectivité, n’est ce pas Medhi, Maxime et Sélim.

La solution aurait pu venir de la nouvelle recrue, Muleka, le seul hier soir à vraiment se montrer dangereux, mais, ici encore, le sort s’acharna, nous privant de notre nouvelle perle trop longtemps.

Certes, entretemps, deux jeunes pousses et promesses parurent sortir du rang, mais que pouvaient t’elles dans un tel climat, un tel contexte et face à une telle dégringolade de tous les cadres, sans exception.

Le doute et la peur avaient gangréné notre onze de base, tant et si bien que l’issue était devenue inévitable.

Que nous réserve maintenant l’avenir, avec, en point d’orgue, 2021 ?

Suffira t’il de dénicher un nouveau coatch pour guérir tous nos maux ? De cela je doute.

Plusieurs noms ont déjà été avancé, à commencer par celui de Vercauteren, le petit prince « d’à côté », mais aussi ceux de Leye, l’ancien T2 de MPH, et pourquoi pas même Boloni…. Voire MPH hymself.

Perso, je ne suis pas partisan d’introniser Mbaye Leye, entraineur sans véritable expérience, à la tête d’une équipe à la dérive, même s’il connait déjà bien la maison.

Le choix d’un coatch davantage charismatique et plus à même de rendre confiance à un groupe qui, j’en suis convaincu, ne manque pas de talent, me paraitrait plus judicieux, mais sans doute aussi … plus coûteux.

Mais avant cela, le vrai chantier consistera à caser des joueurs n’ayant plus leur place chez nous, et je pense ici et avant tout à notre brave Medhi, mais aussi à Lestienne, sans oublier nos deux grands formats mal formatés.

Ma foi, avec les seuls Balikwisha, Tapsoba, Muleka, voire Amallah, auxquels on adjoindrait un vrai renfort, du genre Renaud Emond en prêt, ça ne pourrait être pire que ce que nous avions sous la main.

La Direction va avoir fort à faire durant les jours à venir, c’est le moins que l’on puisse dire.

Fasse le ciel qu’elle soit bien inspirée, sans quoi, notre fin de saison pourrait s’avérer bien difficile.

Quant à nous, reprenons le rôle qui nous est dévolu, sans jamais désespérer, à savoir supporter nos couleurs, envers et contre tout.

Je souhaite dores-et-déjà à tous une très bonne et heureuse année 2021, bien meilleure que le dernier cru, ce qui ne devrait pas être trop difficile.

Et puis, malgré les reproches formulés à son égard, je dirais à monsieur Montanier ceci : « merci au moins d’avoir essayé et tenté votre chance chez nous, coatch ».

Gerouche

 

7 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: CARTE ROUGE

  1.  » Prends conseil avant de répondre, et garde-toi de te précipiter. « proverbe égyptien.

    Gerouche tu as tellement bien résumé la situation que tu devrais peut-être briguer la place de psychologue/conseiller dont Monsieur VENANZI a tant besoin.
    Tout part du sommet (c’est bien connu!) tant au niveau de la direction que des joueurs.
    Dans notre cas, le sujet que nous pouvons connaître le mieux c’est la vision du terrain, je pense.
    Et c’est évidemment criant de vérité (voir nos commentaires précédents) que le chantier principal c’est l’attaque.
    Débarrassé des joueurs individualistes (le standard ne peut pas tolérer cela), de nos attaquants fragiles tantôt physiquement tantôt moralement, le « staff » se doit d’aller enfin chercher un deuxième attaquant (muleka doit rester) digne de ce nom.
    Utiliser à bon escient les perspectives évidentes de nos jeunes (voir encore l’introduction par Mr MONTANIER de Hugo SIQUET samedi)
    A ce moment, le nouvel entraîneur pourra entrer en fonction avec un « outil » correct à utiliser.
    Dommage que Monsieur MONTANIER n’a pas eu cette chance.

    Je souhaite à tous (ainsi qu’à votre famille) de bien passer le cap 2020, de retrouver en 2021 le sourire ainsi que d’autres perspectives pour nos couleurs.
    Et surtout de bien conserver la joie de vivre.

  2. De toute façon, si les caisses sont vides, elles sont vides. Il faut espérer une remise en question des joueurs car prester à un tel niveau est inacceptable, de la direction, s’attacher les services d’un gars qui a le bras long (style Lulu), d’un gars avec les reins bien solides, ayant assez de ressources pour mener à bien un projet difficile, de ressources financières, physiques et mentales…quand aurons-nous droit à un peu de stabilité?

    1. J’aime, le gars au bras long, sportivement parlant, ne l’avons nous pas en la personne de MPH ? Or, cela ressemble à un échec pour BV. Qu’est il revenu faire ? Le constat est affligeant. Voilà maintenant que l’on parle de Leye……le retour.
      Je suis bien pessimiste pour la suite ……dégoûté même.

      1. Et oui Ardéchois, ce qui est consternant dans la situation actuelle, c’est qu’on a l’impression de tout recommencer à zéro une fois de plus. Un changement d’entraîneur, ce n’est pas dramatique, regardez des clubs comme Antwerp et Gantoise qui ont déjà changé deux fois cette année sauf erreur. Mais ici on a l’impression que tout se déglingue , peut-être par excès de pessimisme, je l’espère . Mais qu’est devenu le « projet » MPH, il n’avait jamais caché dès le départ qu’il voulait quitter le terrain aussi vite que possible, avec son bras droit comme T1. Même si les résultats sportifs ont été assez décevants quoique honorables sous son aile à l’aune de l’investissement financier considérable, on était en droit d’attendre une restructuration et un assainissement du club en profondeur comme il a fait à Bruges pour lui apporter enfin la stabilité nécessaire à sa pérennité.
        Or je le répète et encore une fois j’espère me tromper, j’ai l’impression qu’il faut tout reconstruire la maison rouche et ça ce n’est pas l’affaire d’un T1, le meilleur soit-il.
        Je plains BV beaucoup critiqué mais le seul investisseur liégeois à avoir risqué son capital jusqu’à présent et qui a eu le malheur de faire (trop) confiance à certains « spécialistes « .

    2. Moi qui suis d un naturel optimiste, pour ne pas dire un doux rêveur, je ne le suis guère cette fois en effet, ardéchois. Plus que nos piètres résultats, le manque d argent va peser lourd, avec des départs et non des moindres je le crains. Tout comme je crains comme toi le départ prochain de bv. J ai bien l impression qu on ne doive repartir à nouveau d une page blanche la saison prochaine, avec qui aux commandes ! ? Notre club est vraiment mal cette fois, et je plains le pauvre leye q il vient se jeter dans la gueule du loup… mais bon, je ne demande pas mieux qu’il réussisse hein, si c est lui qui est choisi.

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