Menu Standard
Add more content here...

Le mot de « Gerouche: FAN DAY

OU SUPER Sunday, tant le soleil était bien présent en ce jour qui plus est celui de notre fête Nationale, non de drache Nationale.

C’est donc l’esprit léger que je gagnai Sclessin, espérant retrouver l’ambiance des grands soirs et ses supporters sans aucune comparaison.

Déjà, bien avant d’arriver sur place, je pus me rendre compte que la foule était au rendez-vous, devant chercher une place de parking pour mon véhicule bien loin du stade et devant allonger ensuite mes foulées pour pouvoir enfin me défouler.

Une fois arrivé, pas de surprise, j’y retrouvai l’odeur des frites, des hotdogs et autres hamburgers bien gras, un peu comme certains d’entre nous du reste, sans oublier le parfum du houblon et les chansons dispensées à foison. Sclessin quoi ….

Et puis il y eut ces longues files d’attente pour pouvoir obtenir aux caisses nos précieux sésames, sans être heureusement trop bousculés mais sous un soleil un peu trop généreux par moment.

Alors, comme seule consolation, les plateaux de jupiler bien garnis étaient apportés à quelques privilégiés, tandis que d’autres devaient prendre leur mal en patience et se protéger de la chaleur bon gré mal gré, sans  pouvoir étancher leur soif.

Au terme de vingt bonne minutes, je pus enfin rejoindre la T3, mais n’étais pas au bout de mes peines, étant logé au 7ème ciel de la tribune.

C’est donc un supporter « cuit » qui atteint le but final après avoir gravi toutes ces marches interminables ( ne pas confondre avec INTER-MINABLES, ce qui aurait une toute autre signification, inter voulant dire « entre » minables, humm ). Une marche de plus et je m’écroulais sur place !

Pardi, on n’a quand même plus vingt ans.

Cela dit, cette épreuve initiale est en bon test en soi, n’en doutons pas, bien mieux même qu’une visite annuelle chez le médecin de famille, bien plus révélateur surtout quant à notre état de santé.

Ici, pas de faux semblant, le verdict est sans appel. Ou ça passe ou on trépasse, il n’y a pas à dire.

Epreuve réussie donc me concernant, du haut de mes trois fois vingt, et bon encore pour le service.

Néanmoins, si j’ai une suggestion à faire à notre dévoué et bien intentionné Président, c’est d’envisager la création d’ascenseurs aux quatre coins du futur stade, ne fusse qu’à l’intention des VIP (ou des vi à pi) en wallon.

Merci à vous donc, Mr le Président.

Enfin, cette parenthèse  ou plutôt ce clin d’œil mis à part, je pus assister, du haut de mon mirador, aux préparatifs de la rencontre dans une ambiance que je qualifierais de bon enfant, en raison essentiellement sans doute de l’absence de véritable enjeu.

J’ai même cru un moment que le Standard allait jouer avec 22 hommes sur le terrain, histoire de prendre un réel avantage sur l’opposant du jour, tant les maillots rouges étaient légion sur la pelouse.

Et puis le match fut lancé, le premier de l’année dans notre enceinte si je ne m’abuse, ou alors j’ai du louper quelque chose, lol.

Dès le coup d’envoi, les bonnes intentions des joueurs alignés étaient évidentes, même si la rencontre manquait très logiquement de rythme. Et dans ce contexte, un homme, d’entrée de jeu, se mis en évidence. Il avait pour nom « Amallah », de la toute bonne graine, assurément, et se permettant quelques passes tranchantes dont il semble détenir le secret, à faire rougir même un certain « Marin ». Car, s’il est bien une qualité qui faisait défaut parfois dans notre effectif la saison passée, et même les précédentes, c’est la « vista », la vision du jeu, parfois plus prépondérante mais tellement rare alors que la technique elle-même, elle, n’a jamais fait défaut dans l’équipe, au point parfois même d’en abuser et de tergiverser.

Autre sujet de satisfaction aussi, au cours de cette joute amicale, fut la tenue du flan droit, ou Vojvoda était vif et précis et se permettait plusieurs raids dans le camp adverse,  pouvant notamment s’appuyer sur Bastien, alors que, de l’autre côté, la paire Gavory, Boljevic était bien moins percutante, le français semblant même atteint d’indécision sévère, incapable le plus souvent de se décider lors de ses rentrées en touche.

Derrière, le jeune portier Arnaud Bodart faisait belle impression, tant au pied que dans ses réflexes et prises de balle, de  quoi rassurer et mettre en doute la place du géant Savic, aligné en seconde période mais qui s’en tira très honnêtement, lui aussi.

Et comme bon sang ne saurait mentir, il ne serait pas étonnant que notre jeune gardien prenne l’ascendant dès l’entame de la saison.

Enfin, en l’absence de Zino VanHeusden, la charnière centrale alignée et convaincante fin de saison précédente, à savoir Layfis associé à Kosanovic,  continua sur cette même bonne impression, maitrisant parfaitement son sujet.

Quant à l’ami Renaud Emond, devant, il resta égal à lui-même, à savoir sobre mais efficace, comme toujours, confondant une fois de plus ses détracteurs quant à ses moyens qualifiés de « limités ».

Dans le stade, par contre, ce n’était certes pas la toute grosse « ambiance », les supporters présents étant sans doute plus ceux du « dimanche » que les autres habitués à pousser leur équipe. Un homme devant moi, toutefois, tenta bien de faire le show à lui tout seul, poussant  plus souvent qu’à son tour une « gueulante », s’agitant fréquemment devant des actions avortées et haranguant ses voisins à donner le ton, eux aussi, déplorant surtout notre passivité toute passagère. Pour sûr, notre homme n’avait pas besoin de porte voie ! Impressionnant, vraiment….

En fin de partie, il y eut bien plusieurs changements sur le terrain, Amallah cédant notamment sa place à l’Ananas, enfin, pour être plus précis, à notre réginal Goreux, mais dont la coiffure faisait effectivement plus penser à ce fruit savoureux  qu’à toute autre chose.

Même Pocco eut droit à son entrée au jeu, celui-là même dont la peau cogne au lit mais qui possède encore de beaux gestes.

Pour le reste, il peut paraitre surprenant que les « ténors » que sont en principe Carcela et Halilovic n’aient pas été alignés au coup d’envoi. Leurs absences préfigurent t’elles un championnat sur le banc, ou alors notre bouillant mais avisé Michel n’avait pas besoin de les voir à l’œuvre pour découvrir leurs qualités archi connues, mais leurs défauts aussi, allez savoir.

Toujours est t’il que si l’on tient compte qu’Amallah et Cimirot sont partant certain, dans l’axe de l’entrejeu, et que les flans seront bien occupés avec à droite le retour de Fay pouvant être aussi doublé par Cavanda, qui a fait une entrée intéressante hier et très remarquée, même si on connait son irrégularité, alors qu’à gauche, Miangue et Limbombé pourraient déjouer les  pronostics initiaux, n’aligner ne fusse qu’un seul des deux brillants manieurs de ballon équivaudrait à ne joueur qu’avec un seul attaquant.

Et quand on sait qu’Oulare, Avenatti, voir Sa et Guzzmann doivent devant entrer en ligne de compte, il va falloir faire des choix, et non des moindre, pour ne pas dire un grand nettoyage.

Une chose est sûre, la BASE TIENT, mais il faudra voir et revoir face à une autre opposition, si pas plus relevée – les Niçois ne faisant pas office d’oiseaux faciles à croquer – du moins plus « typiquement » Belge, avec un jeu plus « fermé ».  Mais nous eûmes droit à quelques très  beaux mouvements devant, attestant que les automatismes entre anciens et nouveaux avaient été bien travaillés durant l’entre saison. De très bonne augure au final.

Pour terminer avec ce premier mot de la toute proche saison, qui se voulait un peu « drôle », je déplorerai une chose, essentielle à  mon sens, et bien moins comique : l’absence d’hommage  en égard du récent décès de Mr Robert Wasseige. Grosse, grave et impardonnable lacune, le Liégeois ayant été entraineur plus d’une fois de nos couleurs et fréquentant régulièrement encore nos tribunes.

Alors, très honnêtement, je n’ai pas compris !!!!

GERIROUCHE, dont j’ai adapté le nom en fonction du texte du jour.

6 thoughts on “Le mot de « Gerouche: FAN DAY

  1. Et bien mon cher Gerouche, voilà des commentaires « fun day » avec quelques « feintes » linguistiques si pas footbalistiques ..
    Dois-je comprendre qu’il falait passer par les guichets pour obtenir son ticket même si gratuit (ça je savais) mais aussi qu’une place était attribuée au hasard, en l’occurence en haut de la T pour toi ? Au moins tu pourras dire que tu auras au moins une fois dominé les ultras 🙂
    Pour le peu que j’ai vu et lu depuis la reprise, Amallah apparaît comme l’homme en vue. Je crains même un peu qu’il en fasse un peu de trop; la saison est encore longue.

  2. Je lis par ailleurs que Michel se réjouit qu’il dispose désormais de joueurs capables de centrer et de’autres de reprendre de la tête alors que la saison passée, ils passaient souvent dans l’axe. Tant mieux! Ca toujours été la préférence de VM 🙂 mais j’avais l’impression la saison dernière que c’était le résultat d’une option tactique, peut-être prônée par Ferrera. Il n’y a que les sots qui ne changent pas d’avis.
    En attendant que Oulare, Avenatti et Sa soient opérationnels, notre bon serviteur Renaud est plus que jamais indispensable; pas question de le vendre.

  3. Bonjour à tous, et merci pour vos commentaires, car, à force de n’obtenir aucune reaction, on se pose la question de savoir si l’on doit continuer, lol.
    Eh oui, VanMoer, il semblerait que le standard va plus jouer par la « bande », et donc privilégier les receptions des centres, tout ce que tu aimes et preconizes depuis longtemps.
    Attention toutefois, Amallah, lui, ne s’inscrit pas dans ce registre là, mais cherche plutôt la profondeur axiale.
    Mais la vérité, est qu’il ne faut jamais privilégier une option au depend d’une autre, mais bien avoir plusieurs cordes à son arc, donc ….

Laisser un commentaire