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Le mot de « Gerouche »: FAUT-IL JETER L’ENFANT AVEC L’EAU DU BAIN ?

Chers supporters,

Telle fut ma réflexion au terme de la dernière rencontre, pas vraiment chatoyante, et même si le scénario était attendu car tellement prévisible.

Certains pointent l’effectif, insuffisant en qualité, d’autres le manque de motivation, surtout au vu des circonstances actuelles, alors que l’entraineur semble s’être mis au diapason de l’ensemble, et même la Direction parait être en manque d’idées et de solutions face à notre « marasme » sportif.

Et même nos jeunes, relancés aux fins de pouvoir enfin montrer leurs qualités, leur bon état d’esprit, à l’image de Canak ce samedi, plongent dans l’eau du bain sans pouvoir apporter un plus. Désespérant.

Toutefois, à bien y réfléchir, le problème me parait plus profond encore, car il touche tout l’ensemble du sport Wallon, le football étant la principale victime, aucun club ne parvenant à véritablement sortir la tête hors de l’eau, tout simplement par manque de moyens financiers, à moins que les flamingants ne dézinguent encore le sud du pays, estimant que leurs compatriotes francophones sont majoritairement des fainéants.

Mais bon, quand on voit ce que ces mêmes wallons sont capables de réussir au sein d’équipes du nord du pays, nos propres équipes étant composées majoritairement de « mercenaires » de tout poil, je réfute personnellement cette idée de wallon paresseux. Reste donc l’aspect mauvaise gestion, ou manque d’argent, tout simplement.

Or, cette insuffisance fondamentale a des répercussions bien plus profondes encore qu’on n’imagine, les dirigeants dans les hautes sphères de la fédération subissant eux aussi des pressions liées aux intérêts des uns et des autres, et non des moindres, les « petits » n’ayant que rarement droit au chapitre.

Le plus bel exemple nous est encore fourni par plusieurs décisions plus que douteuses, à l’encontre de l’Union, pas vraiment francophone, plus vraiment « petit club » mais parvenant difficilement à faire respecter son nouveau statut de « cador » de la compétition qui dérange et étant comme tant d’autres « dévorée en coulisse », au profit des plus forts, ou du moins des plus influents.

La sanction prise à l’encontre de Burgess, devant dans un premier temps être écarté pour deux rencontres, puis une seule suite à la réclamation de son club, et finalement deux à nouveau risquant même de se transformer en trois au vu la communication tardive, confirme mes dires.

Et que penser du match à huis clos, reporté à plus tard pour des mauves lancés dans leur sprint final pour la conquête d’un titre qu’ils ne méritent pas, suite à leur appel certes, mais tellement gros que cela fait sourire.

Le vieux dicton, en fin de compte, « on ne prête qu’aux riches », prend encore et toujours tout son sens, sous nos latitudes.  Tant pis pour les pauvres Wallons.

Il n’empêche, pour ce qui nous préoccupe, à savoir le futur du STANDARD, celui-ci ne s’annonce pas bien rose.

Déjà que, et ça nous le savions au terme de notre « déculottée » à Gand, que les playoffs2 allaient pour nous se trainer en longueur, les Gantois étant seuls sur leur île ou presque et ôtant déjà tout piment pour cette compétition finale, mais quand on voit notre calendrier, avec 3 matchs sur 4 à l’extérieur et le seul à domicile sans supporter, ça s’appelle ni plus ni moins du « sabotage ».

Pire, quand on apprend que Doumbia, qui a signé chez nous après avoir convaincu tout le monde, ce qui devait paraitre pour une bonne nouvelle, pourrait déjà nous quitter dès cet été au vu de l’intérêt Belge et étranger, on se dit que derrière cette signature se cachait sans doute aussi l’idée « d’assurer » une rentrée financière à défaut de stabiliser notre effectif, comme annoncé.

Quel joueur, dans ces difficiles conditions, sans réelle perspective d’avenir, d’ambitions plus encore, va vouloir venir ou rester chez nous ?

Bref, si rien ne change bien vite, notre club de cœur va couler, au risque grandissant de tomber dans l’oubli, au mieux dans l’anonymat, si personne ne réagit et décide de sauver l’un des plus beaux fleurons de la Wallonie.

Le défit est de taille et mérite d’être relevé par qui que ce soit de bien intentionné à notre égard, et là j’en appelle de tous mes vœux aux plus « rouches » des investisseurs potentiels, le but est d’extraire au plus vite le Standard des griffes du groupe 777 et lui rendre son âme, en le remettant dans entre les mains de dirigeants locaux et motivés.

Le rachat de notre stade par une société intéressée pourrait déjà aider à renflouer nos finances ou du moins rembourser notre dette, en séparant, comme avait voulu le faire Venanzi, l’immobilier du sportif, quitte à devoir nous acquitter forcément d’une location annuelle.

Enfin, la création d’un socio, à l’image de celui du Real, idée lancée là aussi par « l’ami » Bruno, mais trop vite abandonnée, pourrait amener du « cash » et rendre notre club indépendant. Imaginez une seule fois un trio de rouches composé de Fornieri-Donofrio-Venanzi à la tête de ce socio, après avoir amené plusieurs millions chacun, ceci sans parler de l’apport de quelques anciennes gloires, comme Witsel et Fellaini, mais aussi les millions amenés par les supporters désireurs de soutenir leur club.

Le projet n’est pas impossible du tout, encore faut t’il un homme fort capable de le mener à bien.

Demain est un autre jour, dit t’on souvent, et après la pluie revient toujours le beau temps, mais il est clair que la traversée du désert risque de devoir durer encore longtemps si rien ne bouge.

Gerouche

7 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: FAUT-IL JETER L’ENFANT AVEC L’EAU DU BAIN ?

  1. 20000 supporters à 1000 €……ou 500 €……voilà le capital de départ, Gerouche !!! Reste à trouver 1 ou 2 partenaires sérieux……et le tour est joué. Je rappelle aux sceptiques que Malines a survécu en son temps grâce aux supporters…..

  2. Excellent article Gerouche, tellement vrai tes propos sur le foot wallon.

    Le plus important de tout c’est que 777 disparaisse, d,ans cela notre Standard va couler bien vite, et la remontée en surface ne sera pas pour demain.

  3. Et bien, Gerouche, félicitations pour ton billet !!!
    Autant, tu m’as irrité quand tu te focalisais sur le fusible-coach autant ici je reconnais que tu as élargi le champ de ton analyse et je t’en remercie vivement.
    Ceci dit, pour la finale de ton billet c’est-à-dire l’aide des socios, je n(y crois pas trop (un de mes amis réviseur d’entreprise était porteur du projet et a été découragé par l’attitude de Venanzi précisément).
    Cela ne veut pas dire que les socios ne pourraient pas intervenir mais il faudrait que ce soit à côté d’un investisseur suffisamment fortuné et intéressé par un projet sportif local (au départ du moins vu notre position actuelle).
    Il faudrait (re) démarrer l’appel d’offres dans ce sens mais qui prendrait cette initiative aujourd’hui ?
    Quelle est la personne suffisamment représentative qui pourrait devenir le porteur de ce projet (en tenant compte que les anciens noms bien connus sont soit vieillissant soit en difficulté financière) ?
    L’avenir dans le foot est parfois très surprenant (regardons les autres clubs plus au nord du pays ….).
    Il faut en tous cas garder espoir dans nos atouts et ils sont encore nombreux quoiqu’on en pense ou quoiqu’on en dise !!!!

  4. Mon commentaire sera « TRES » court.
    Comme beaucoup de gens dans le privé, nous vivons bien trop au-dessus de nos moyens.
    Et les joueurs et entraîneurs sont bien trop grassement payés
    Pourquoi s’acharner à vouloir atteindre des sommets que les « grands » eux-mêmes ont du mal d’atteindre.
    Gagné ? Perdu ? peu importe si on a bien joué , c’est pour çà qu’on va au stade.
    Point barre
    J’ai dit
    Hugh

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