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Le mot de « Gerouche »: LE MAUVAIS EXEMPLE

Chers supporters,

La trêve de notre championnat, faisant la part belle à notre équipe Nationale, une fois de plus dûment mise en vitrine, s’apparentait essentiellement au départ à un match de Gala disputé dimanche soir, sur les bords du lac Léman.

Pardi, les numéros UN mondial au classement FIFA pouvaient se targuer d’afficher un visage séduisant, en égard à leur parcours au dernier Mundial, à leurs qualités intrinsèques surtout.

Certes, notre hôte d’un soir n’avait pas à rougir lui non plus, son équipe affichant elle aussi de bien belles statistiques, surtout chez eux.

Seul bémol au portrait peut-être un peu trop idyllique de nos diables rouges, la problématique du flanc gauche, insuffisamment couvert par un ailier gauche digne de ce nom, l’absence de Lukaku paraissant moins préjudiciable de prime abord, avec une doublure aux statistiques affolantes elles aussi, en la personne de Michy Batschuyai,  pourtant laissé sur le banc au coup d’envoi….. au profit de Dries Mertens.

Mais il était écrit que j’aurais dû me méfier de ce piège Suisse, un peu à l’image de ce que j’avais vécu moi-même la veille au tennis de table, pensant avoir fait le plus dur après avoir emporté les deux premiers sets trop facilement, pour voir ensuite mon adversaire changer radicalement de tactique et inverser complètement la tendance, me laissant totalement tétanisé pour voir le gain de la partie s’envoler pour avoir sans doute cru trop vite que la victoire m’était acquise dans ce qui aurait dû être une belle performance.

Il n’y a rien de pire que de subir un tel renversement, psychologiquement, la  confiance changement immanquablement de camp.

C’est aussi un peu comme ce qui se passait dans les tranchées, cent ans plus tôt, quand certains reculaient d’une ligne  pour pouvoir mieux en remonter deux ensuite.

Ce que j’avais donc vécu le samedi était prémonitoire de ce que nous allions connaitre le lendemain.

A zéro deux pour nos couleurs, je fus à deux doigts de changer de chaîne, souhaitant presque voir les Suisses inscrire un but pour rendre un peu de piment à une rencontre où tout semblait dit et aurait dû l’être du reste.

Mal m’en pris ….

Le pénalty très généreusement accordé aux Suisses, alors que, quelques instants plus tôt, on avait frôlé le zéro-trois, fut donc presque accueilli de ma part comme une bonne nouvelle.

Or, à partir de cet instant, et de manière totalement incompréhensible ici aussi, le match bascula, transformant notre belle prestation initiale en véritable Galère.

Désormais, en Suisse, le chat qui rit a détrôné la vache qui rit, voire le petit Kiri, mais nous n’allons pas en faire tout un fromage.

Certains diront que nos compatriotes se sont sans doute vu trop beau, eux aussi, sous estimant dès lors un adversaire qui apparaissait comme une proie facile et sortant complètement de leur match.

Je crois cependant que le plus grand tort que nous avons eu est de continuer à jouer, tout au contraire, à vouloir enfoncer le clou, alors qu’il nous aurait suffi de nous regrouper derrière et attendre.

Pas plus tard que voici un mois voire davantage, je titrais à la suite de la prestation des diables face à notre ennemi héréditaire, la Hollande « sois Belge et tais-toi », faisant allusion à notre nouvelle façon d’aborder les rencontres sous l’ère Martinez, la fleur au fusil et sans véritable précaution, seul notre match face au Brésil en juin dernier échappant à la règle, pour en revenir à une attitude un rien plus humble, plus réaliste surtout et collant mieux à notre peau, comme l’ a toujours été notre renommée, notre tempérament.

Force est donc de constater que Mr Martinez ne m’a pas lu, lol, et n’a donc tenu aucun compte de cet avertissement !

Bien sûr, quand on mène 0-2 et que l’adversaire du jour doit nous en mettre 4 pour inverser le résultat, il n’est pas facile d’opter entre une tactique résolument conquérante et une autre plus prudente.

Etre entre « deux eaux » comme on dit, est sans doute la pire des choses pour des sportifs. C’est donc là que le coatch doit intervenir…..

Ceci dit, et quelle que soit la tactique choisie, cette cruelle et incroyable défaite a mis une fois pour toute en évidence notre carence défensive sur notre flanc gauche, où seul le retour de Vertonghen pourrait actuellement apporter une véritable et efficace solution, quitte à laisser sa place Boyata derrière.

Ce ne sont en effet pas les essais de Carrasco ou Hazard T qui ont convaincu à ce poste, et que dire cette fois de Chadli, alors que Trossart affiche lui aussi le même profil, soit trop offensif. Dénicher dès à présent « l’oiseau rare » dans notre championnat ou ailleurs s’avère désormais impératif et urgent, à moins que d’aller rechercher un certain Jordan Lukaku….

Ce constat ne peut toutefois pas masquer davantage nos autres manquements au sein de notre charnière arrière, absente et spectatrice de façon incompréhensible sur les moindres centres des locaux, particulièrement dans les airs, le tout bon Seferovic s’en donnant à cœur joie car sans réelle opposition digne de ce nom.

A croire que nos Diables ne voulaient pas de cette qualification, les privant à nouveau de leurs prochaines vacances d’été …….

Que sera-ce dès lors quand Kompany sera absent, comme souvent ?

Fort heureusement, dans ce secteur de jeu, des solutions existent (Engels, Mechele, Vanheusden).

Le tout est de ne pas attendre d’être le dos au mur pour les introduire dans l’effectif.

En attendant, la déception est grande pour nos couleurs Nationales, une fois de plus.

Et comme en Russie, c’est au pied de la dernière marche que nous échouons.

Espérons que le futur ne nous laisse pas comme seul titre que celui des occasions manquées, soit le titre de CHAMPIONS DE SALON….. ou sur le papier, si vous préférez.

N’empêche, en ce qui nous concerne, si le Standard a un urgent besoin d’un bon attaquant pour suppléer voir supplanter Renaud Emond, ce SEFEROVIC ne serait pas  pour me déplaire. Certes, il appartient au Benfica de Lisbonne, mais, vu son âge et sa quotation sur le marché (6 M) ça devrait pouvoir se faire, au contraire de bien d’autres hors de portée de notre portefeuille.

Encore faudrait t’il bien l’utiliser, et donc jouer davantage par les ailes, comme les Suisses l’ont si bien fait contre nous.

Preuve s’il en est que le football de papa, pratiqué de la sorte, a encore de beaux jours devant lui

Gérouche

 

 

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