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Le mot de « Gerouche »: LES ROUGES DEVANT

Chers supporters,

Contrairement au temps qui sévissait dehors, ce fut une belle journée hier, pour la couleur rouge.

Alors que je m’apprêtais à regarder le match du Standard à la télé, covid oblige, sur le coup de 16h, je visionnais aussi la finale des 24 heures de spa, en live sur mon PC et pour les mêmes raisons, et fut littéralement envouté par la fin de course, à tel point que, ne pouvant visionner les deux événements sportifs à la fois, je dus mettre la rencontre du Standard en pause. Pardi, autant je suis supporter des « rouches », autant je suis un fan inconditionnel de Ferrari depuis la nuit des temps.

Or, en tête bien avant la mi-course, le bolide Italien, pas vraiment rouge en l’occurrence, ne possédait qu’une poignée de secondes d’avance sur l’Audi de Vanthoor, avantage passé aux trente secondes à moins d’une heure de l’arrivée, la course à ce moment paraissant gagnée, avant que la pluie, encore elle, ne vole la vedette aux concurrents et redistribue toutes les cartes, Audi changeant de pneus un tour après la Ferrari, au moment où une averse commençait à sévir sur le circuit des fagnes, l’écurie Allemande optant pour des pneus pluie, un risque calculé compte tenu de l’usure rapide de ces pneus sur piste sèche, au contraire de son rival, reparti en pneus slicks.

Et patatra, tout était à refaire, la Ferrari de tête devant repasser au stand, la voiture étant inconduisible par ce mauvais temps soudain, et du repartir 40 secondes derrière ce qui était encore, un minute plus tôt,  son poursuivant. Injustice du sort, quand tu nous tiens, alors que l’écurie Italienne attendait un succès sur notre épreuve phare depuis 17 ans. Et puis, comme par miracle, un peu comme si le destin voulait compenser ce vol, le Pace car intervint, bloquant toutes les voitures en piste derrière elle et annihilant ainsi les écarts, ce qui permit à la Ferrari de recoller derrière l’Audi, seules trois autres voitures étant intercalées entre les deux protagonistes !

En moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, Guidi, le pilote de la Ferrari, déborda ces trois véhicules pour finalement reprendre l’avantage au prix d’une manœuvre de dépassement osée, surtout dans de telles conditions, et enfin l’emporter. Du grand spectacle, trop rare comme c’est souvent le cas en foot, là aussi !

Dès ce moment, je pus rejoindre le match qui m’attendait, sur l’autre écran, déjà en « plein dedans », comme on dit !

Ici aussi, l’issue fut heureuse, le Standard emportant les trois points au coup de sifflet final.

Au départ, pas de grande surprise dans le onze de base, l’équipe alignée étant identique au départ à celle ayant ouvert les hostilités, voici plus d’une semaine déjà.

Pas spécialement malmenés par l’équipe de Zulte, le Standard semblait contrôler les opérations, se montrant toutefois rarement dangereux, comme désormais sa presque mauvaise habitude.

Bien aidé par la suite par un pénalty léger, mais finalement bien réel et donc sifflable, nous pensions avoir fait le plus difficile, avant que Zulte ne nous rejoigne méritoirement au score, à la suite d’un coup franc très bien joué.

Et alors qu’on s’acheminait vers un nouveau match nul, opération pas si mauvaise que cela au vu des résultats ailleurs, Tapsoba, suite à la montée au jeu de notre petit nouveau Norvégien et sur un centre au cordeau de ce dernier, nous remit au commandement, le tout à une minute du terme, histoire sans doute de compenser notre match précédent, où nous nous étions fait rejoindre sur la fin.

Dire maintenant que notre équipe a épaté, ce serait encore travestir la vérité, mais, néanmoins, la façon qu’ont nos joueurs à aborder leurs matchs, depuis la reprise, avec une grande envie, sans parler de l’essentiel, le gain des points, ont de quoi un peu nous rassurer, surtout avec un effectif composé pour la plupart de jeunes joueurs sans trop d’expérience.

A ce propos, je voulais mettre le doigt sur le comportement de Layfis, impardonnable, qui faillit nous coûter très cher, notre Chypriote manifestant avec  trop de véhémence son courou vis-à-vis de la décision de l’arbitre qui l’avait certes injustement sanctionné, mais qui faillit aggraver bien davantage son cas et contraindre ses équipiers à poursuivre sans lui. Promu capitaine et joueur d’expérience, précisément, Layfis n’aurait jamais du se comporter de la sorte et mériterait une sanction en interne, préventivement à d’autres dérapages du même genre à l’avenir.

Maintenant, quel bilan pouvons nous déjà tirer après seulement deux rencontres, face qui plus est à des formations qui ne nous réussissent pas spécialement, et à la veille d’un autre match non moins intéressant, chez nous face à l’Antwerp, adversaire bien difficile à jouer ?

Comme déjà écrit, inutile de pavoiser et encore moins de nous réjouir trop vite, des jours et des issues moins heureuses surviendront prochainement, n’en doutons pas. Comme j’ai pu le lire ci et là sur ce site, il faudra apprendre nous aussi à nous montrer indulgent vis-à-vis de cette jeune phalange, encore bien perfectible, c’est normal.

Mbaye Leye, pour l’heure, ne s’en tire pas trop mal, il faut bien l’avouer, et lui aussi aura besoin d’une certaine mansuétude quand les choses se passeront moins bien.

Néanmoins, la défense avec El Dakhil en son centre, présente un bien beau visage, alors qu’on sait que Bokadi doit encore revenir, sans oublier Ngoy, alors que l’entrejeu parait toujours un peu léger et présentant plus encore une insuffisance de solutions de rechange, même si Cimirot parait en bien meilleure forme que la saison dernière. De bon augure pour la suite, assurément, ses partenaires ne pouvant que grandir à ses côtés.

Et puis il y a eu cette brêve apparition de Dönnum, notre nouveau feu follet, qui, en à peine plus de dix minutes, parvint à donner un bel « assist », comme on dit. A revoir plus longuement, sans aucun doute.

Alors, pour autant que notre équipe ne se fasse pas déplumer d’ici la fin du mercado, on peut raisonnablement espérer vivre une saison correcte, pas une grande saison mais avec des ambitions quand même.

Le Standard n’est pas mort, qu’on se le dise, mais, comme disait Leye voici peu, en pleine reconstruction, à commencer par la base.

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Gérouche

 

7 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: LES ROUGES DEVANT

  1. Merci Gerouche.
    Nous avons eu la réussite (sans voler la victoire) qui nous avons manqué contre Genk.
    Bien sûr cette jeune équipe ne pourra éternellement compenser ses manquements techniques par un engagement jusqu’au boutiste mais mais ces jeunes à la mentalité exemplaire jusqu’à offrir leur prime aux sinistrés fait plaisir à voir par comparaison à des prestations indignes et comportements déprimants de la saison dernière. On a envie de les soutenir. Il le faudra surtout après le premier revers.

  2. On mouille le maillot, cela personne ne peut contredire, bien sûr l’équipe est très jeune mais au vu de la situation financière j’ai vraiment envie de soutenir à fond même sans renfort extérieur.
    N’oublions pas que nous ne jouons pas l’Europe cette année donc un match par semaine au contraire de nos concurrents directs, moralité …. tous à fond derrière cette jeune équipe tous….

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