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Le mot de « Gerouche »: SUR LE CUL …. ENCORE

Mais pour un tout autre résultat, cette fois.

Chers supporters, de retour de l’enfer, qui fut pour nous ce vendredi soir.

Car, comme voici déjà 13 jours, lors de notre exploit face aux Brugeois, je suis resté sur le derrière, rongeant mon frein devant le petit écran face à notre incapacité à perforer la défense Seraisienne, que l’on disait faible….

Les rêves sont ainsi faits, ils ne perdurent pas dans la longueur, et, le matin, nos réveils sont parfois cruels.

Pire, à force de nous heurter à ce bloc bas, bien disposé et motivé à mort, c’est toute l’équipe qui finit par perdre son jeu, multipliant les erreurs, les mauvais choix, les mauvaises passes, et j’en oublie certainement encore.

Rencontre à oublier au plus vite donc ?

Oh que non, car ce genre de match, nous allons encore en avoir souvent sous la dent, pas la peine de nous faire d’illusions, surtout avec le retour de notre club aux avants plans.

Cela fait au moins dix ans si pas plus que le Standard, quel que soit le staff en place, cherche LA SOLUTION, pour déjouer pareil bastion, surtout sur notre pelouse, tout en évitant de se faire punir sur des contres ravageurs.

A l’image des assauts et des sièges des châteaux, il y a plusieurs siècles, il n’est pas et ne sera jamais aisé de s’introduire dans une place forte, bien protégée par des murs épais et une multitude d’hommes en armes, déterminés à protéger leur camp. Et malheur à ceux qui voulaient s’en approcher trop près, au risque d’être accueillis chaudement et tomber de haut. Mieux valait en ces cas en découdre à distance, à pilonner leurs bases, que d’attaquer l’arme au poing.

C’est en appliquant ce principe élémentaire que, peut-être, nous parviendrons à l’avenir à nous tirer de ces matchs pièges, à savoir ne pas vouloir camper dans le rectangle adverse, forçant nos opposants à rester derrière, mais au contraire reculer dans le jeu pour pouvoir alimenter l’artillerie lourde à distance, des envois de loin finissant bien par toucher leur cible, même déviés.

Surtout que, sans opposants directs, l’équipe en face aura certainement tendance à vouloir sortir, laissant dès lors un peu d’espace dans leur dos, qui pourrait nous être profitable.

Alors, oui, à coup sûr, nous avons mal joué le coup hier face à une équipe que l’on pensait inférieure, lors d’un derby qui s’annonçait prometteur en termes d’avancée, de points, au classement.

Les dix premières minutes me sont pourtant apparues très bonnes dans notre chef, voire excellentes mêmes, avec de très beaux mouvements sur les flancs, avant ce premier coup de froid, il est vrai bien aidé par le très maladroit Melegoni, qui n’en restera pas là durant les quarante-cinq minutes initiales, au point presque d’hypothéquer déjà toutes ces chances d’être retenus à l’avenir. Mais bon nombre de nos joueurs sont apparus par la suite nettement en dessous de leur niveau habituel, à l’image d’Amallah, injustement sifflé à sa sortie, mais aussi de ce Barrett Laurssen, qui dans ma tête a déjà pris l’ascendant sur Dönnum, tant il fut mauvais, comme souvent, de Perica, pratiquement invisible, et même de …. Zinckernagel, si brillant et déterminant face à Bruges.

Je ne peux par conséquent pas concevoir que tous ces joueurs, à une exception près, soient devenus si mauvais en deux semaines. La seule explication plausible est que le dispositif mis en place par Jeunechamps, l’agressivité dans les duels a empêché nos joueurs de pouvoir s’exprimer, faute du moindre espace.

Le mérite en revient donc essentiellement à nos adversaires, qui, comme nous face aux champions de Belgique, sont parvenus à nous faire déjouer tout en plaçant des contres rapides, efficaces et meurtriers, ayant affaire qui plus est à une défense réputée lente et facilement prise en défaut si elle doit s’avancer.

Voilà assurément une belle occasion manquée, alors que plusieurs gros tests se profilent dans les jours et semaines à venir. Mais peut-être est-ce mieux comme ça !

Quoiqu’il en soit, cette équipe de Seraing, que messieurs Delire et Albert avaient par ailleurs présenté avant la rencontre comme une équipe bien structurée et mal récompensée jusqu’ici car ayant fait montre de bien belles qualités face à des adversaires réputés, ne parait nullement être un oiseau pour le chat et condamné à la descente, mais, si elle continue à prester de la sorte, devrait pouvoir se maintenir sans problème en D1. Et c’est tant mieux pour l’image et la représentation du football Wallon, à la traine par rapport au nord du pays, comme pour le reste.

J’ai pu lire ci et là, ici et ailleurs, que certains regrettaient de ne pas avoir reconduit l’équipe victorieuse et si séduisante alignée face aux Blauw en Zwart.

A ceux-là, je dirais ceci : au vu de la rencontre d’hier soir, tous sans exception se seraient cassé les dents face à ce bloc défensif là.

Mon seul regret est peut-être le retour au 4-2-3-1, qui ne nous a guère, voire jamais réussi jusqu’ici.

Jouer par ailleurs sans véritable attaquant de pointe, pour la raison évoquée plus haut, aurait même été un bon choix, au vu des circonstances du match. Hélas, on ne sait pas refaire une rencontre, juste tenter de comprendre ce qui n’a pas été et en tirer les meilleures conclusions pour l’avenir.

Avant de terminer cet « edito », je m’en voudrais de ne pas parler d’un joueur absent, pour cause d’exclusion au match précédent ; William Balikwisha.

Je ne vais pas affirmer que les choses se seraient mieux déroulées avec sa présence sur le terrain, mais force est tout de même de constater que son apport, ses infiltrations et sa complémentarité avec ses partenaires ces derniers temps, nous a manqué fortement hier soir. Et dire que le destin de ce brillant joueur a failli s’éloigner du Standard, si Deila n’était pas passé par là !

Autre observation aussi, et non des moindre : le rendement en face d’un joueur qui m’était déjà tombé dans l’œil la saison passée, Antoine Bernier, que j’aurais aimé faire signer chez nous durant l’inter-saison et l’avait clairement exprimé dans un de mes mots précédents.

Quelle vitesse, quelle activité, quelle dangerosité dans le rectangle, à en faire pâlir plus d’un chez nous.

Certes, messieurs Harkin et Deila ne le connaissaient pas, mais désormais cette ignorance est comblée.

La trêve hivernale, et avec elle son mercato, seront encore vite là, alors messieurs, s’il y a bien un joueur à attirer chez nous, ce serait bien celui-là. ET c’est du belge, même du wallon, pardi.

Place à présent à cet autre derby piégeux que sera notre déplacement prochain à Charleroi. Attention, DANGER, au risque de voir la belle et nouvelle dynamique s’en trouvée déjà plombée.

Gérouche

5 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: SUR LE CUL …. ENCORE

  1. Comme expliqué, rouchblanc, ce n’est pas la première fois que Bernier me séduit ! Pas sur un seul match ! Tu deformes encore mes propos…. Mais bon, il est vrai qu’on a à présent ce qu’il faut à cette place. C’était avant qu’il aurait fallu le signer.

  2. D autant plus
    Que seraing joue
    Exclusivement là contre attaque encore faut il qu’il s adapté au jeu du standard qui pour moi doit être dominant avec beaucoup plus d’efficacité par contre il y en a un qui nous a manquer quand on pense que l ancienne direction l’avait mis au placard

    1. Si tu parles de Balikwisha, là on est entièrement d’accord. On aurait dit qu’on jouait sans le chaînon manquant dans l’animation et le jeu, sans inspiration ni génie aussi, comme souvent quand il cirait le banc ou arpentait les allées de l’académie. Incroyable d’avoir snobé un bon joueur si longtemps !;

  3. Salut gerouche,je partage aussi ton regret concernant le schéma tactique 4-2=3=1.bien sur il nous manquait l’indispensable William balikiswa découvert il y a 3ans avec pm et aussi cimirot dans cette configuration. Concernant les nouveaux on en sera plus dans 5/6 matchs.Notre coach et je l’espère sera adapté son système à celui de Charleroi en 3-4-2-1.le retour sûrement de balikiswa et de cimirot changera sûrement la donne.

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