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Le mot de « Gerouche »: ENTRE DOUTES ET CERTITUDES

Chers supporters,

Pardi, on peut dire que nous avons eu chaud ces derniers temps ! Chaud d’abord avec ce temps, première canicule de l’été et peut-être annonciatrice d’autres périodes similaires en juillet et en aout.

Mais, pour les supporters que nous sommes, pro Standard mais tous unis actuellement derrière les diables rouges, plus chaud encore vendredi dernier, quand on a vu à quel point notre équipe était malmenée en première mi-temps, pour ne pas dire inexistante, face à onze Danois déterminés à sauver leur euro et plus encore gagner le respect de leur capitaine, Eriksen, allongé sur un lit d’hôpital à quelques centaines de mètre de là.

Ces dignes successeurs des vickings jouèrent ce soir-là avec deux cœurs et trois poumons, et pas sûr que même l’équipe de France aurait pu résister à pareille furia et déferlante adverse.

Comme les chroniqueurs l’ont bien dit à la pause, la seule chose positive à retenir est que nous n’étions menés que par un but d’écart, soit bien peu de chose en égard à la débauche d’efforts et d’énergie de nos rivaux. Alors, d’aucun diront sans doute qu’une fois de plus, notre défense n’a pas rassuré, concédant nombre d’occasions franches aux attaquants d’en face. Mais, à l’inverse, on peut aussi tout aussi bien nous dire que, finalement, nos défenseurs ne s’en sont pas trop mal tirés, mis à part cette bourde à la relance et plein axe, de Jason Denayer, confirmant ce que bien de nous pensent, à savoir que Boyota apporte plus de sécurité dans l’axe défensif.

Au vu de ce tableau pas vraiment idyllique, que nos diables soient parvenus non seulement à revenir au score dans l’enfer de Copenhague, et mieux encore à prendre en fin de compte l’avantage pour remporter les trois points relèvent à tout le moins de l’exploit, soit tout le contraire de ce que nos voisins et amis Français laissaient entendre au coup de  sifflet final, soit que la Belgique n’avait pas confirmé son statut de favori par la seule insuffisance de son jeu et plus encore de sa défense, et que seuls le retour sur la pelouse de nos indispensables cadors, Kevin le magique et Eden le magnifique, accompagnés de Witsel, avaient permis à nos couleurs de sauver la face.

Pas faux non plus, mais, d’un autre côté, assez rassurant, quant on sait qu’on va pouvoir compter sur ces trois là aux meilleurs moments, sans oublier l’incroyable Lukaku, véritablement métamorphosé, même quand il ne marque pas, et n’affichant plus la moindre lacune, même devant le but.

Assurément, avec ces quatre-là, la Belgique est prête à aller à la guerre, n’en doutons plus !

Seul bémol et inquiétude dirai-je, l’entêtement de Mr Martinez à continuer d’aligner Dries Mertens, dont on sait très bien qu’il n’a jamais été l’homme des nonantes minutes en équipe Nationale, parvenant le plus souvent à se mettre en évidence lors d’une montée en cours de jeu, et qui ne parait plus aujourd’hui au niveau de ses équipiers. Bon dieu de bon sang, mais qu’attend donc notre Espagnol pour lancer enfin Leandro Trossart dans le grand bain, au vu de ses prestations encore trop brèves mais pourtant éclatantes à chaque montée au jeu ?

Il y a décidément des choses que je ne comprendrai jamais.

A côté de ça, et pour en revenir avec le duel à distance que nous nous livrons dès la séance inaugurale de l’euro avec nos amis du Sud, jamais avares en belles paroles et moqueries, que ce soit dans les journaux ou sur les forums, et se servant qui plus est des maladresses verbales de l’ami Meunier, facilement détournés du contexte, notre rivalité parait plus chaude que jamais.

Ceci sans doute à cause d’un titre mondial nous ayant échappé voici trois ans et qui, même aujourd’hui, nous fait toujours aussi mal. Affirmer le contraire serait nier l’évidence, la vérité.

Or, pas plus tard qu’hier soir, ce sont ces mêmes Français qui se sont pris les pieds dans le tapis, les Hongrois n’étant pas entré dans leur jeu, à savoir attaquer à tout va pour libérer des espaces dont les tricolores sont friands. Pour le même prix, ceux-là même qui se croyaient déjà invincibles quelques jours plus tôt pour avoir disposé de l’Allemagne sur son terrain, et le clamaient haut et fort, annonçant même qu’ils pourraient bientôt jouer sans gardien, passaient complètement au travers et battus par le « maillon faible » de leur groupe. Comme quoi, en matière de football, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

Mais, et ceci est aussi vrai que pour nous que pour nos chers voisins, afficher un optimisme béat et sans faille n’est jamais de bon augure. L’histoire de l’insubmersible Titanic est là pour nous le rappeler.

Le constat est d’autant plus de taille qu’il s’avère que cette très belle équipe de France, comme tant d’autres avant elle, peine à devoir assumer le jeu, peu préparée qu’elle est à sortir toutes voiles dehors et à imposer aux autres, face à une équipe regroupée, une défense serrée, qui rend les meilleurs joueurs au monde parfois inopérants et impuissants, tout simplement.

Alors, si d’aventure, nos chemins devaient encore se croiser durant cet Euro, je serais bien curieux de voir quelle sera l’approche de Martinez cette fois. Jouera t’il à « la Française », ou plutôt à la « Deschamps », et se contentera t’il d’attendre nos adversaires ? L’exemple des Hongrois devraient à tout le moins en inspirer plus d’un.

Allez, que le meilleur gagne, et plus avec la langue cette fois, mais sur le terrain.

Allez les Diables, Com on Belgique.

Gérouche

 

14 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: ENTRE DOUTES ET CERTITUDES

  1. mon cher gerouche,
    il n,y a pas que la france comme adversaire des belges:
    il faut savoir battre toutes les équipes quelque soit le schéma de jeu:
    la france peut défendre mais aussi attaquer voir les équipes quelle a dut affronter lors du mondial 2018:
    quelque soit l’impact physique australie,uruguay,,argentine,belgique,et croatie des systemes tous différents:
    pour pouvoir essayer de jouer à la Deschamps il faut avoir une sacré assise défensive mais pas que:
    sache que Deschamps est tout le contraire d’un optimiste béa:
    notre vivier c’est 45 ans

  2. notre vivier c’est 45 ans de formation que la fédération a su faire éclore depuis un moment sans trop de baisse de régime:
    à ce moment du tournoi on est loin d’etre la meilleure équipe mais la compétition démarre réellement en 8émé de finale :
    que le meilleur gagne et attention surtout à l’allemagne et à la hollande:faut savoir etre pret au bon moment mais pas trop tot :

  3. Tu as tout à fait raison mon cher beaujeu. La france n est pas que le seul obstacle sur le chemin du sacre ! J en suis bien conscient ! Tout comme je suis conscient que la Belgique, sous l ère de guy thys et autre, ne procédait pas autrement que deshamps…. faute d autres moyens ! Mais quand on les a par contre ! Ceci dit, je vois plutôt l Italie nous barrer la route cette fois plus encore que la France et s eriger en grand favori. L avenir nous le dira. Bonne chance à vous, mais bon, après nous quand même, lol

  4. bonjour gerouche,
    toujours aussi actif sur le site et je m’en réjouis:
    il faut jouer selon l’adversaire du jour(avec ces forces et ces faiblesses) et aussi des moyens qu’on a dispositions:
    dommage que le foot est devenu trop tactiques et malheuresement un gros business on y a perdu l’essentiel:
    le future vainqueur devra un moment passer à un jeu offensif et physique avec une maitrise technique:
    pour l’italie il faudra les presser des le début pour que leur bloc recule et qu’il ne puisse pas développé leur jeu:
    j’aimerai voir un italie -allemagne (jeu musclé) pour voir leur réaction:
    je reste français logique nous devant et après pour mon plus grand plaisir la belgique apres(:femme et enfants belges)

  5. vous devez absolument faire le jeu des le début du match vous avez les cartes pour cela et comme on dit l’attaque c’est la
    meilleure défense(pas suffisamment forte) joué en bloc assez haut les uns pour les autres surtout en 8ème de finale:
    la condition physique fera la différence:

  6. Tu ne dis rien Philippe ? Vrai que tu nous laisses dans le vague là ! Mais oui beaujeu, tu te dois d être la france, le contraire serait anormal ! On ne change pas ainsi nos racines, même marié avec une belge. Maintenant, pour en revenir à la Belgique, sa meilleure chance, quelque soit l adversaire proposé, c est de marquer en 1er. Pa gage de succès, mais ça aidera. La défense, déjà pas le top, vieillit et manque naturellement de vitesse pour récupérer les infiltrés. Bizarrement, un peu le même problème qu’au standard.

    1. donc les petits belges (c’est souvent ce que j’entends car petite nation en millions d’habitants)ne pas avoir de complexes d’infériorités quelque soit la nation et je dis à l’attaqueeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

      1. Ben tiens donc, voilà encore un français qui veut nous envoyer au casse-pipe, lol. Pas folle la guêpe ! Mais bon, d une certaine façon, tu as raison. Quand on ne défend pas bien, faut tenter de faire ce qu on fait de mieux et espérer que ça compense….et sorry pour ne pas avoir répondu sur le forum. J y vais rarement, n’etais que de passage et n ai pas vu sur le coup.

        1. sans soucis c’est exactement cela: tu as bien résumé mes pensées:
          dis toi que je suis un français européen liegeois depuis 1991 avec un aieul de diegem(pas très wallon)mes origines du coté de mon pere en l’an 1580 plus ou moins:

          1. Bah, à liège, tu aurais pu tomber plus mal ! Certainement la ville la plus pro française de belgique ! Au point de fêter votre fête nationale autant que la nôtre !

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