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Le mot de « Gerouche »: ENTRE FOOT ET ARBITRAGE

Chers supporters,

Au terme d’une belle rencontre, dans son ensemble, entamée qui plus est de haut vol et sans complexe par nos couleurs, certains d’entre nous verrons la bouteille, soit à moitié vide, soit à moitié pleine, car si un match nul, au final, est bon à prendre, une défaite, certes imméritée, pouvant sanctionner le choc du WE, alors qu’une victoire n’aurait rien eu d’un vol, tant tous nos joueurs ont livré un grand match du début à la fin et s’est révélée supérieure à son visiteur Brugeois. Seule l’efficacité, une fois encore, n’était pas dans nos rangs, si bien que j’aurais pu titrer à la place de celui choisi, CLUB CHERCHE BUTEUR désespérément.

En effet, que de gâchis face à tant de cadeaux de nos adversaires, il est vrai le plus souvent pris à la gorge par nos joueurs dotés de plus de vivacité, ceci expliquant sans doute cela.

Ici, je retiendrai surtout un nom, qui ne cesse de surprendre : M.A. Balikwisha.

Ce mal devant le but devient pour le moins récurent, et là où il ne faut qu’une occasion à nos adversaires pour mettre le cuir au fond, chez nous, il en faut un panel avant d’espérer pouvoir conclure.

J’ai pourtant hautement apprécié l’approche du coatch, son sens tactique.

Déjà bien inspiré en laissant de côté des cadres très sollicités en semaine par leurs équipes Nationales, à savoir Layfis, Cimirot, Amallah, pour privilégier la fraicheur dans ce top match nécessitant toutes les capacités physiques, il osa  aussi se passer des tours devant, soit Oulare et Avenatti, pour ne jouer que la carte de la vivacité et la circulation rapide au sol, ce qui faillit bien lui réussir, avec un peu plus de clairvoyance ou de sang froid de nos attaquants ?

Franchement, bravo monsieur l’entraineur. Rien à redire sur ce coup-là ! C’est ce qu’on peut appeler « de la très bonne gestion », même si ce n’est qu’un petit Belge qui le dit à un grand Français….

Parfois, il faut bien vous reconnaitre une certaine supériorité des autres en certaines circonstances, mais faut pas exagérer n’y trop s’y pendre hein.

Blague à part, il est toutefois regrettable que l’issue de cette rencontre ai reposé sur quelques faits de match et d’erreurs d’arbitrages dont on se serait bien passé.

Commençons par la première, bien évidemment, à savoir ce premier pénalty accordé par Mr Laforge en notre faveur. De toute évidence, si la faute, de prime abord, paraissait flagrante sur Van Heusden, il n’en n’était plus rien à l’examen des images, Zino jouant parfaitement le coup et méritant même le bristol jaune pour simulation. Alors, même si, sur le tir du péno des œuvres du maladroit Maxime Lestienne, qui s’est qui plus est vu offrir une seconde chance de le mettre au fond, gaspillée tout aussi maladroitement, nous fit jurer et implorer tous les Saints du ciel, force est donc de reconnaitre après coup qu’il y eut une justice pour rétablir l’injustice, ne nous en déplaise.

Vint ensuite notre but égalisateur, mais ensuite justement annulé pour un hors-jeu, certes vérifié image à l’appui, d’Oularé, dont le pied était trop avancé par rapport au dernier défenseur, je me pose une fois encore en pourfendeur d’un tel règlement, qui jamais ne donne l’avantage à l’attaquant, contrairement à ce qu’il avait été dit voici  quelques années, quand celui-ci se trouve sur la même ligne.

Quelle bêtise de sanctionner de tels hors-jeu de position soi-disant, qui prive qui plus est le football de  son spectacle pour s’enliser dans des appréciations et erreurs de positions très problématiques pour les joueurs.

Ne serait-t-il pas plus simple et logique de dire qu’un joueur ne peut être considéré hors-jeu que si la ligne, une fois tirée, met en évidence deux joueurs séparés l’un de l’autre par cette même ligne, plutôt que de s’en remettre à chaque fois à quelques centimètres. Sans compter que ce constant doit être établi « au moment de la passe ». Rendez-vous compte de la difficulté qu’il y a à siffler de telles actions !! A quel point surtout elles sont pénalisantes pour les attaquants, obligés qu’ils sont à se tenir continuellement en retrait et contre nature. Il serait grand temps que l’UEFA légifère et revoit sa copie, je trouve, même si ce changement de règlement pourrait à l’avenir nous être aussi préjudiciable. Mais qu’importe, simplifions les règles, pour la compréhension de tous.

Enfin, il y eut ce pénalty inespéré, en toute fin de rencontre, considéré comme une seconde chance de recoller au score.

Ici aussi, tous les analystes s’accordent à dire que la décision de Mr Laforge est incompréhensible, ayant finalement validé un coup de réparation qui n’aurait jamais dû l’être !

Alors moi, je veux bien, mais s’il va falloir expliquer à monsieur Philippe Clément pourquoi un ballon, initialement touché par le buste de son joueur avant de toucher son bras, et donc annulant selon le règlement la faute de main, moi, j’aimerais que l’on m’explique ce que le règlement prévoit quand les bras ne sont pas le long du corps, comme il est aussi écrit, et que ce bras, en fin de compte, détourne la trajectoire du ballon, involontairement ou pas !

Encore heureux que l’UEFA ai supprimé cette fameuse notion « d’intention », qui permettait aux arbitres de ne pas sanctionner une faute de main car jugée involontaire ou pas. Car la seule différence, selon moi, aurait été de brandir le carton jaune en cas d’intention, jamais de ne pas sanctionner la faute de main.

Bref, s’il faut s’en remettre uniquement à l’absence de touché direct du bras pour siffler un pénalty ou pas, autant autoriser le joueur fautif à pouvoir ensuite jouer au basket, vu que le ballon a d’abord été dévié par son corps ! Du grand n’importe quoi encore, cette réglementation-là, à l’image des hors-jeux.

Pourquoi faire simple quand il y a moyen de tout compliquer ?

Quoiqu’il en soit, et comme je l’espérais et le laissais entrevoir dans mon précédent article, ce Standard là peut voir haut, très haut même, surtout s’il parvient à résoudre son problème d’efficacité devant les buts.

La solution passera t’elle par Muleka ? Pour ma part, je doute qu’un seul homme puisse à lui seul changer la donne. A défaut d’un grand buteur, c’est dans la multiplicité des alternatives et l’acquisition des bons gestes que viendra la solution je pense.

Gérouche

11 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: ENTRE FOOT ET ARBITRAGE

  1. Eh bien Gerouche une super analyse et je te rejoins sur tout
    Et j’espère aussi que Muleka sera le buteur de 15 à 20 buts que nous attendons depuis si longtemps .
    Je ne me souviens même plus qui était le dernier buteur à plus de quinze buts pour nos couleurs
    Bonne semaine

  2. Analyse on ne peut plus correcte de ce match. Je te rejoins totalement sur ce hors jeu qui avec la technologie avantage quasi chaque fois les défenses. Une fois de plus…….tout le monde réclame du spectacle mais les têtes pensantes, elles, préfèrent mesurer le « centimètre » qui avantage l’attaquant.
    J’ajouterai que pour ma part, nous avons fini le match plus frais que les brugeois. Cela avait déjà été le cas au Mambourg. De bonne augure pour la suite. Restons néanmoins les pieds sur terre…….

  3. Le grands buteurs au standard !? Je me rappelle de vidlmar, associé à Willie, harald Nickel, alfred Ridl, et …. Nico classen, lol. Eh oui ça date ! Mais bon, je pense qu d’orlando Sa et renaud Emond auraient pu le faire aussi !

    1. On peut remonter plus loin; on a cité Claessen (1,6 goal) mais la meilleure moyenne me semble celle d’Erwin Kostedde (1,3) parti trop tôt car cela me semble le meilleur critère vu que certains sont restés plus ou moins longtemps.
      Ei il continuait la meme moyenne en Bundesliga le gaillard.
      Et à propos de Brugge, je me souviendrai toujours d’un 2-3 à Brugge alors que c’était 2-0 à la mi-temps. Kostedde en marque deux dont un but d’anthologie où il jongle genou gauche puis droit en se retournant dans le rectangle au milieu des défenseurs brugeois.
      Souvenirs, souvenirs..
      Je dois encore un article sur VM promis à Philippe le R lol

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