Menu Standard
Add more content here...

Le mot de « Gerouche »: LA DEFAITE ÉTAIT INTERDITE !

Chers supporters,

Non seulement la défaite d’hier soir fait mal, était interdite, mais plus que tout totalement évitable face à ce Bruges-là. Incroyable que nous soyons revenus bredouilles de ce déplacement qui faisait office de match à six points entre deux candidats au top4.

La faute à plusieurs paramètres, le premier à pointer étant nos difficultés récurrentes à mettre le cuir au fond, alors qu’il ne faut bien souvent que l’une ou l’autre possibilité à nos adversaires pour arriver à leur fin.

Déjà contre Westerlo, où nous avions été si brillants, je m’étais à nouveau inquiété de nos lacunes dans le petit rectangle, où nous aurions du aussi nous imposer sur un score fleuve, au vu de nos innombrables occasions.

Certes, nous avons été moins percutants hier, on se demande encore pourquoi, mais il y avait suffisamment d’opportunités pour passer devant et plonger les Brugeois plus encore dans la crise.

Le second paramètre, donc, selon moi, fut le manque d’allant, d’ambition, de détermination ou, si vous préférez, l’excès de respect que nous avons montré face à un adversaire amoindri, qui doutait.

Il eut fallu à mon sens les prendre à la gorge dès le coup d’envoi et nous en donner les moyens, ce qui fut réalisé à certains moments, mais pas constamment, pour profiter pleinement de leur passage à vide.

Le troisième paramètre, bien évidemment, même si pas toujours sur des décisions flagrantes, fut aussi l’arbitrage, bon dans l’ensemble, de monsieur Visser, mais dont trois ou quatre décisions ou non décisions pesèrent finalement beaucoup dans la balance. Certains discuteront déjà l’absence de faute sur le coup franc amenant le premier but, mais je retiendrai surtout le retour en arrière sur le second but, alors que l’action était terminée, soit tout le contraire du non-retour au hors-jeu non sifflé à Anderlecht, voici quinze jours.

Là encore, et comme souvent montré du doigt, le manque de cohésion dans les décisions arbitrales nous laissent sans voix. Et puis il y eut cette faute d’Odoi, cette semelle plutôt, sur Dönnum, seulement sanctionné d’une carte jaune, alors qu’en tout autre temps, c’était rouge sans la moindre hésitation.

Tout ceci sans oublier la faute inexistante ou tellement légère sifflée en première mi-temps au départ de notre contre-attaque, nous privant d’une réelle opportunité de filer au but, Ohio ayant été aligné pour ça.

Comme je l’écris plus haut, rien d’énorme dans le fond, mais toujours des petits avantages à sens unique, qui pèsent bien lourd au final dans la balance.

Enfin, le quatrième paramètre et non des moindre sont les phases arrêtées. Combien de fois avons-nous pu tirer profit de l’une d’entre elles cette saison ? Combien de fois, tout au contraire, nous sommes nous fait surprendre sur celles-ci ? Nous possédons pourtant de bons tireurs dans nos rangs, à commencer par Zinckernagel, mais ça fait bien longtemps que je ne nous ai plus vu planter un but directement dans le goal adverse sur une frappe magistrale, comme le fut celle de Meijer hier contre nous.

Ils sont bien loin les buts signés Mpoku, Carcela, voir Amallah, sur ce genre de phase.

A la réception des centres là aussi, nous sommes souvent inexistants par manque de poids dans le petit rectangle.

Tout ces constats mis à part, il est d’autant plus regrettable de ne pas avoir pris l’ascendant cette fois sur ces Brugeois, en plein doute, quand on sait que la saison dernière, face à cette même équipe alors en pleine possession de ses moyens et tandis que nous-mêmes étions à la bourre, nous parvînmes malgré ces conditions défavorables à ramener un nul de chez eux, sur un score de deux à deux.

Bizarrerie du football, décidément, au contenu et au résultat parfois surprenant et contradictoire.

Bien sûr, on savait que les Blauw en Zwart allaient tenté de redresser la tête contre nous, dans un match importantissime à souhait, pour eux plus encore, le timing du limogeage de l’entraineur n’y étant pas étranger.

La preuve en est leur extrême prudence en début de rencontre, l’essentiel de leur effectif étant plus occupé à défendre qu’à se lancer vers l’avant.

Et puis, il faut bien dire aussi que le Standard, ce n’est pas Benfica hein. Les portugais sont bien venus gagner 0-2 en venise du nord, mais avec d’autres moyens encore.

Quoiqu’il en soit, voilà bel et bien une fameuse opportunité d’accéder au top 4 ratée, même si tout n’est pas encore mathématiquement perdu, au contraire de ce que semble croire Philippe Albert, qui nous avait déjà du reste annoncé la même chose au lendemain de notre déconvenue face à Courtrai.

Mais pour pouvoir encore y croire, il nous faudrait faire preuve de plus de réalisme devant, et donc tout simplement avoir plus de qualité, car ce n’est pas avec Perica et même un Emond de retour, que nous allons nous transformer en machine à marquer, c’est une évidence désormais.

Le Standard ne parvient à créer le danger que sur des mouvements rapides, des combinaisons et des enchainements brillants, choses pas toujours aisées face à des défenses regroupées.

Et là, monsieur Deila, si éclairé qu’il soit, n’a en sa possession aucun remède pour remédier à ça.

C’est là le cruel constat dont nous avons tous conscience, à commencer certainement par nos dirigeants.

Nous avons eu dans un passé récent de tels joueurs à disposition, mais nous les avons laissé filer, à l’image de Muleka, de Cuypers, notamment. Et dire qu’il s’en est fallu de bien peu pour voir nous échapper aussi un talent comme Balikwisha, aujourd’hui l’un des meilleurs sur le terrain.

Lamentable gestion passée, vraiment, et que de regrets….

Gérouche

One thought on “Le mot de « Gerouche »: LA DEFAITE ÉTAIT INTERDITE !

  1. Bonjour Gerouche. Je suis tout à fait d’accord avec toi sur le 2è paramètre. Ils ont trop respecté ce Bruges là. Or, il me semble bien malade. C’est vrai aussi que la dernière passe ou le geste final est souvent mal exécuté. Ce sont justement ces détails qui font la différence dans ce genre de match. C’est tout compte fait ce qui nous manque pour être dans ce…….top 4. L’arbitrage, ma foi, c’est récurrent à Bruges. La semelle de Odoi est scandaleuse et la faute sur le 2è but est bien légère me semble t’il. Comme Vanmoer le dit souvent, si nous sommes dans le top 8 ce sera déjà bien.

Laisser un commentaire