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Le mot de « Gerouche »: RETOUR VERS LE FUTUR

Amis supporters rouches,

Cinq longues années déjà, soit le 20 mars 2016, que le Standard disputait et gagnait sa dernière finale de la coupe au stade Roi Baudouin, face à l’équipe qui faisait déjà office de favori à l’époque, le FC Bruges, et dirigée si je ne m’abuse par un certain …. Michel Preud’homme.

Certes, nous ne pourrons revivre cette belle ambiance de coupe, cette année, en l’absence cruelle de supporters des deux camps, haute en couleurs, mais nous pouvons par contre très bien refaire le coup de 2016.

Déjà au départ, après le pont de l’autoroute où nous attendions le car pour pouvoir embarquer, mon fils et moi, l’ambiance était déjà présente parmi les quelques rares supporters présents. Elle prit sans cesse de l’ampleur au fil des kilomètres, bien entretenue il est vrai par quelques cannettes de bières distribuées dans le car et déjà censées nous rassasier, alors que nous n’avions pas encore solliciter nos cordes vocales.

Entretemps, il y eut cet arrêt, passage obligé après Wavre, histoire d’évacuer les vessies les mieux remplies et de pouvoir faire place au houblon qui allait encore couler à flot d’ici le coup d’envoi.

A l’entrée de Bruxelles, nous fûmes bloqués une bonne demi-heure dans les lacets de la sortie, certains en profitant pour encore vidanger le long des trottoirs alors que d’autres faisaient tournoyer les drapeaux rouges et blancs, dans une ambiance amicale et très festive, un peu comme si la coupe ne pouvait nous échapper, par besoin aussi de se défouler sans doute avant le match.

Une fois arrivé au parking, ce n’était plus que des flots incessants de supporters que les cars déversaient tels l’eau d’un torrent, tous regagnant au plus vite les environs du stade où on discernait l’odeur de la bière, des frites et autres hamburgers, tandis que la musique battait son plein en mains endroits, entretenant de la sorte un enthousiasme qui n’en demandait pas tant, le tout sans le moindre heurt et dans une convivialité sans nom, à la Belge quoi. Certes, le lendemain, nous apprîmes que des incidents après la rencontre avaient eu lieu à différents endroits, certainement dus aux excès de boissons de quelques-uns, hélas, pour les riverains du stade.

Personnellement, pour tuer le temps et l’attente, j’avais entrepris de visiter les alentours, entamant ci-et là la conversation avec un ou l’autre badaud, pas tous nécessairement concernés par l’enjeu qui allait se jouer à quelques centaines de mètres de là, et fut ainsi surpris de « tailler une bavette » avec un supporter de Charleroi, me demandant mon avis et impression sur l’issue de la rencontre. Rencontre sympathique entre deux supporters faussement « ennemis », lui nous souhaitant malgré tout la victoire, moi  au passage lui souhaitant de pouvoir en être dans un avenir récent et mettre ainsi le sport en Wallonie encore à l’honneur, du moment que l’adversaire proposé ne s’appelle pas « le Standard », auquel cas, évidemment, mes souhaits se seraient avérés bien moins sincères….

Enfin, après avoir déambulé plus d’une heure, je pus comme tant d’autres franchir les grilles du stade et rejoindre notre place, derrière les buts, alors que les cris, les chants, les drapeaux, commençaient déjà leur sarabande infernale, les uns répondant aux autres, dispersés à l’opposé et donc nous faisant face, sorte de prémisse au duel annoncé entre les deux équipes, pareils à des coqs de combat.

Et puis il y avait au pied des tribunes, deux drôles de mascottes ou drôles d’oiseaux, deux pour chaque camp, revêtues aux couleurs des deux clubs, quelques peu rendues pataudes par leur harnachement mais esquissant régulièrement des pas de danses, tout en lançant ce que je pris pour des paquets de chips de la marque, publicité oblige. Vivement que cette Crocky cup devienne la Johnny Walker cup !

Quand enfin vint l’heure de la montée des équipes sur le terrain, ce ne fut qu’acclamations et déchainement, les supporters rouches se distinguant des pourtant réputées troupes de la Blue Army, en expédiant une volée de fumigènes à même les à cotés de la pelouse, obligeant ainsi nombre de Stewart à déjà intervenir pour éteindre les nombreux feux tout de rouge vêtus, qui empestaient le stade.

Plus en avant, soit quelques rangées plus loin, une énorme coupe en carton était brandie par quelques-uns, annonçant déjà la couleur, due à leur foi inébranlable en la leur !

Le reste ne fut en fin de compte qu’anecdotique, le Standard prenant assez rapidement l’avantage après quelques minutes à peine, des œuvres de Dompé, avant que les Brugeois emmenés par l’inamovible Vormer ne rétablissent l’égalité sur coup franc. IL fallut attendre la fin du match pour que Santini propulse les milliers de supporters rouches présents au paradis, pouvant dès lors se donner librement à la fête, les gradins face à nous s’étant subitement vidés, la joie n’étant hélas jamais partagée par le clan des battus, plutôt abattus.

Mes vœux, comme les vôtres, iront donc dans le même sens cette fois, espérant une issue tout aussi heureuse que la dernière fois.

Le défi, cette encore, est de taille, notre défense, hélas déforcée, étant emmenée à contenir les assauts prévisibles des limbourgeois, dont l’impact offensif semble être leur meilleur atout.

A n’en pas douter, les hommes de Van den Brom seront enclin à prendre le jeu à leur compte, situation qui nous va si bien, si tant est que nous puissions résister à la pression initiale et aux incursions rapides de ce diable d’Ito, qui nous a fait si mal il y a peu.

Ceci sans parler de la puissance physique d’Onwachu, que nous espérons aussi maladroit qu’il y a un mois, de la technique en mouvement de Bongonda. Genk a à coup sûr des arguments à faire valoir, et notre défense, si elle avait pu compter sur Zino Vanheusden et Bokadi, aurait eu une toute autre allure, sans toutefois la moindre garantie.

Ce sera donc à Layfis, Cissako et peut-être Dussenne à faire le job, dans un autre registre.

Mais dans ce genre de rencontre, qui se joue le plus souvent sur un coup de dés, voire un coup du sort, espérons que les « Dieux » du stade soient à nouveau de notre côté.

En attendant, tous devant nos écrans demain soir, pour ce qui sera peut-être l’apothéose de notre saison, avant l’heure. COM ON LES ROUCHES.

Gérouche

3 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: RETOUR VERS LE FUTUR

  1. Gerouche, avais tu abusé du whisky au moment d’écrire ton billet ou etais tu momentanément décédé en……2018 ? Cette année là, nous avons battu…..Genk. But de Renaud Emond.
    La victoire de 2016 avait bien démarré pour moi aussi……retour d’Ardèche au milieu de la nuit. Train aux Guillemain avec les Ultras et quelques…..collations durant le trajet. Quasi asphyxié au coup d’envoi mais complètement revigoré au coup de sifflet final. Et 2ème nuit quasi….blanche.
    Et bien sûr demain la 3ème coupe de l’ère Venanzi !

  2. Bonsoir ardéchois. Eh non, pas de whisky mais juste une demande d’info sur google, où, en tapant  » finale de coupe entre Bruges et le standard, Google m a donné 2016 et n ai pas cherché plus loin ! Mais vrai qu à bien y réfléchir, ça me paraissait un peu loin devla réalité. Me fais vieux tout simplement et la mémoire fou le camp. Obligé de passer par google pourvme la rafraichir. Mal m en pris

  3. Bonsoir Gerouche,
    J’aime beaucoup cette citation :
    En avouant ses erreurs, on met la raison au présent et le tort au passé.
    François Gaston Lévis
    Bonne soirée à tous les amis rouches en attendant demain !!!

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