Si 777 Partners ne lui verse pas la somme qui lui est due, l’ancien président des Rouches pourrait envisager un retour au sein du Conseil d’administration du club. Cependant, les investisseurs américains ont jusqu’au mois d’avril pour régler leur dette.
Ce sont des spéculations circulant parmi les initiés, suscitant la curiosité de nombreux observateurs et demandant à être éclaircies : Bruno Venanzi pourrait-il revenir au Standard dans les mois à venir ? Il a été avancé qu’il aurait ce droit dès le 1er janvier 2024. Cependant, cette dernière rumeur est entièrement infondée. L’idée même d’un retour de l’ancien président des Rouches (2015-2022) semble particulièrement improbable, et ce, pour plusieurs raisons.
À la fin du mois de septembre, Bruno Venanzi affirmait clairement avoir d’autres projets en tête et n’éprouver aucune nostalgie pour le monde du football. Il déclarait dans nos journaux : « Malgré certains bruits persistants sur mon éventuelle implication dans une société, le football fait désormais partie du passé pour moi. » Ces déclarations franches devraient suffire à dissiper toutes les spéculations, voire les inquiétudes de nombreux supporters liégeois qui attribuent la situation économique précaire du Standard à la gestion critiquée de l’ère Venanzi. Une autre raison pour lui de ne pas envisager un retour officiel dans un club où sa présence serait source de désagrément pour plus d’un.
En résumé, l’idée d’un retour de Bruno Venanzi au Standard semble déjà peu probable. Pourquoi alors cette rumeur persiste-t-elle ? La réalité est que l’ancien président des Rouches n’a pas encore reçu intégralement le paiement qui lui était dû de la part du groupe 777 Partners, devenu propriétaire du Standard en avril 2022. La vente du club avait été estimée à 55 millions d’euros à l’époque, une évaluation contestée par certains aujourd’hui, bien que cela ne soit pas le sujet principal. En cas de non-paiement, une clause dans le contrat de vente permettrait effectivement à Bruno Venanzi de récupérer ses parts et de revenir au sein du Conseil d’administration. Cependant, cela n’est pas encore certain, car contrairement à ce qui a circulé à Liège ces derniers jours, le groupe 777 dispose encore de trois mois environ pour régler ses dettes, soit jusqu’en avril 2024, à moins d’un événement inattendu.
Comme mentionné dans le cadre du dossier ouvert par la Commission des Licences, qui a critiqué les retards de paiement et a infligé une sanction d’interdiction de transfert (depuis levée) au Standard la semaine dernière, le groupe 777 prend simplement le temps qui lui est accordé pour régler ses factures, et il devrait probablement faire de même concernant Bruno Venanzi. Le rendez-vous est donc fixé en avril.
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