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Le mot de « Gerouche » : AUX ARMES

Chers supporters,

Loin de moi, en brandissant ce titre, l’intention d’attiser le feu qui couve déjà dans les deux camps Wallons, Liégeois et Krolos étant prêts à en découdre, tant sur le terrain qu’en tribune.

Pourtant, pas plus tard que ce jour, en prenant connaissance du très LARGE article consacré à l’évènement, je me suis dit qu’il serait peut-être grand temps de mettre les choses à plat, du moins entre les protagonistes des deux camps.

J’ai en effet cru comprendre que les zébres n’avaient qu’une seule idée en tête, à l’aube de ce chaud, pour ne pas dire bouillant derby Wallon : priver le Standard des PO1 !

Au risque de me répéter, personnellement, jamais je n’oublierai la rencontre disputée voici quelques saisons déjà, un soir d’avril, dans l’enfer de Sclessin, devenu réellement enfer pour son visiteur du jour, Genk, au profit du SC Charleroi, hissé par la même occasion et  pour la 1ére fois de son histoire, qui plus est, par les grâces du Standard, de ses supporters encore plus, poussés par un public bien décidé à priver Genk de ces mêmes PO1 au faveur de leur ancestral rival.

Rarement je n’avais vu la foule pousser à ce point son équipe, alors que notre propre intèrêt n’était pas spécialement en jeu, notre qualification étant dore et déjà acquise, seule la possibilité de permettre à Charleroi de nous rejoindre dans le dernier chapeau pouvant justifier en tel engouement.

Aussi, je ne vous dis pas l’ambiance qui suivit le but de Julien De Sart, expédiant une véritable « patate » dans la cage adverse, à plus de trente mètre des buts. Mieux encore, la liesse qui s’était emparée de l’ensemble des supporters rouches, faisant le doigt d’honneur aux supporters adverses, surtout en apprenant aussi que les zèbres, poussés eux aussi par l’annonce de notre propre résultat, avait pris l’ascendant sur leur opposant du jour en fin de rencontre.

Le soir même, le président Bayat adressait un message de remerciement sincère à son homologue Liégeois, ce dernier étant sans doute le premier surpris par la tournure non voulue des événements.

A l’issue de ce match-là, je me suis dit que la haine ridicule qui existait entre certains supporters des deux clans allait prendre un coup de vieux, et que la raison, l’esprit Wallon, la solidarité entre nous, enfin, allaient prendre le dessus, ne laissant plus place qu’à une rivalité bien normale mais bon enfant, chacun voulant tout naturellement s’imposer face à l’autre, mais devenant leur premier supporter respectif dans les autres confrontations sur l’ensemble de la saison.

Que neni, au vu de tout ce que j’ai donc encore pu lire ou entendre, le feu, l’incendie, est loin hélas d’être éteint

Mais la faute à qui, en fin de compte ?

Je me plais souvent à lire, le sourire en coin,  les commentaires outrés des journaux, à entendre ceux des reporters de la RTBF ou d’ailleurs, face aux dérives que génèrent à chaque fois ce derby qui sent la poudre.

Or, ces généreux conseilleurs ou moralisateurs de tout poil n’ont, pas une fois, fait allusion ce fameux soir d’avril, à la réaction de tout un stade en faveur des zébres.   POURQUOI ?

L’occasion était pourtant bien belle de se servir de cela pour atténuer les rancoeurs et dégonfler la tension à jamais.

Il leur aurait suffi, lors du weekend sportif, au lieu de montrer les images comme c’est systématiquement le cas pour une agression, un dérapage, un mauvais tifo, celles de l’après match, suffisamment explicites, de  la joie des premiers à l’annonce de la qualification des autres, pour apaiser tout ce cirque, finalement entretenu à souhait par quelques-uns.

Mais non, pas une seul reportage, pas plus ce soir-là que le lendemain, à la Tribune, ne fut diffusé …. Interpellant, tout de même !

Néanmoins, les choses étant ce qu’elle sont encore aujourd’hui et voyant l’animosité qui prévaut encore à notre encontre et toujours du côté de la Sambre, je serais tenté de ne pas leur souhaiter le meilleur, et, plus particulièrement, de leur flanquer une bonne leçon, si tant est que la chose soit possible.

Certes, presque chaque saison, notre déplacement en terre ennemie se déroule le plus souvent à notre avantage, et il serait cette fois encore hautement souhaitable que nous en fassions de même, dans notre propre intèret avant tout, l’accession aux PO1 étant à ce prix. La chose ne sera assurément pas facile, tant la détermination de nos hôtes sera à son paroxisme et le public hostile, mais ce contexte, il faut bien l’avouer, nous a souvent réussi plus que de constituer un handicap.

Certes, l’absence de Luyindama nous sera préjudiciable, elle aussi, mais, d’un autre côté, les zébres ne semblent plus afficher la belle sérénité qui était leur au 1er tour, alors que le Standard est dans une passe favorable et a le vent en poupe.

Difficile, dans ces conditions, d’émettre un pronostic, mais je crois sincèrement qu’on peut encore le faire, en espérant que nos supporters, cette fois, laissent les fumigènes au frigo et se comportent dignement.

Au contraire de l’absence du premier cité, la présence de notre mentor pourrait nous être néfaste tout autant, car j’imagine mal Mr Sa Pinto rester calme dans un tel contexte, mais faisant plutôt figure du condamné sur la chaise électrique ! Le mieux aurait été encore de ne pas interjeter appel, me semble t’il.

Mais bon, croisons les doigts, une fois encore ….. Après tout, les calmants, ça existe, coatch !

Allez donc, Standard, montrez-nous une fois encore de quoi vous êtes capables,  TOUS ENSEMBLE, comme ce magnifique soir d’avril, déjà si loin et oublié par les uns.

Votre serviteur,   Gérouche

 

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