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Le mot de « Gerouche »: A QUI LA FAUTE ?

Chers supporters,

Même après un match Européen dans les jambes, peu d’entre nous auraient imaginer voir le Standard se faire accrocher par l’équipe de Zulte entrainée par Franky Dury, même si cette association nous a souvent causé bien des soucis par le passé.

En effet, à la suite du 0-6 bien tassé par les Brugeois face à cette même équipe, nous nous imaginions sans doute être à l’abri d’une mauvaise surprise, légitimement, même s’il faut souvent se méfier d’une bête blessée, mais quand même…

Une fois encore, nous en fûmes pour nos frais, tout heureux même de pouvoir recoller par deux fois au score face à une équipe à la mentalité retrouvée, comme par miracle.

Bien sûr, on connait tous le refrain, au lendemain des matchs Européens, la plupart des clubs représentés pêchant par manque d’envie, de fatigue, et donc perdant inévitablement des plumes face à des formations qui, elles, viennent jouer leur vie, comme par hazard.

Raison pour laquelle Mr Montanier avait introduit quelques forces fraîches, pensant sans doute rendre de l’énergie à notre onze de base quelque peu émoussé.

Alors, ok pour la sélection d’Oulare en lieu et place d’Avenatti, même si l’un comme l’autre sont aussi transparents qu’insignifiant depuis trop longtemps, paraissant laisser leurs équipiers à 10 sur le terrain, le plus souvent. On pouvait encore comprendre le choix de Shamir pour laisser souffler Raskin, même si, à place égale, il n’y a aucune comparaison entre les deux, hein, au niveau rendement….

C’est fou comme notre jeune joueur, en moins de temps qu’il n’a fallu pour le dire, c’est rendu indispensable ! C’est décidément quand un joueur est absent qu’on s’aperçoit vraiment de la place qu’il prend. ON pourrait donc presque en dire autant de Layfis, parfois décrié, mais dès qu’il n’est pas aligné, la défense se transforme presque en passoire.

Par contre, là où on ne comprend vraiment plus, c’est quand le coatch fait à nouveau confiance à Cop devant, alors que d’autres éléments sans doute bien plus performants cirent les bancs. Je pense ici à Tapsoba, à Ntelo même, voire Muleka qui lui n’avait pas été trop utilisé jeudi dernier et devait encore avoir des ressources physiques. Pourquoi ne pas avoir agi comme pour la titularisation du jeune Balikwisha, qui fit bien mieux que le joueur Croate, et aligner un autre jeune talent de l’académie aux côtés de l’invisible Oularé ? Pour l’expérience ? Allons donc, expérience rime avec automatisme, et ceux de Cop ne sont visiblement pas au top. Si des automatismes étaient à préserver, c’était bien en défense, précisément, même si Dussenne n’est pas le seul responsable sur les deux buts pris chacun de la tête, sur des actions presque identiques, à l’image du reste de notre rencontre de jeudi soir, face aux grands gabarits de Vojvodina.

Peut-être qu’une défense à trois aurait permis d’éviter l’isolement d’un joueur de Zulte, à chaque fois, en maintenant Layfis ! Je le répète, sans Bodart dans les buts, notre compteur « buts encaissés » serait bien plus élevé. Preuve s’il en est qu’il subsiste un réel problème en défense et donc pas seulement devant, car, comme déjà dit et écrit, Luyindama, pour son volume de jeu, sa taille et sa présence physique, n’a jamais été vraiment remplacé.

Celui-ci semblait attirer les ballons dans les airs comme un aimant, ne laissant guère aux autres le soin de s’en charger. Alors, peut-être que son frangin Nekadio pourrait prendre la relève pour remédier à cela !

Autre présence troublante, à gauche cette fois, Gavory étant maintenu alors que le jeune Pavlovic avait fait un tout gros match la dernière fois, lors de sa première titularisation.

Pourquoi ne pas suivre le même raisonnement que pour les quelques joueurs remplacés, à savoir privilégier la fraicheur, quand on sait que les joueurs de couloir sont ceux qui courent le plus et donc ont le plus besoin de « souffler » ?

Vous l’aurez donc compris, cette fois, même si j’évite le plus souvent de m’en prendre au coatch, j’estime qu’il est le tout premier responsable du semi échec d’hier.

Disposer l’équipe comme il l’a déjà fait cette saison, en 3 – 4 – 3, que ce soit avec Dussenne, Nekadio, voire Bokadi dans l’axe,  aurait permis je pense d’éviter cette stupide perte de points, au plus mauvais moment, alors que nos rivaux étaient eux aussi accrochés.

Cette tactique aurait aussi permis à Fay, comme pour Gavory, de souffler de l’autre côté, un autre joueur pouvant très bien se charger du flan droit, une fois positionné plus haut à hauteur de l’entrejeu, comme Pavlovic à gauche, même si Bastien ne semble pas encore être prêt. Certes, la solution Boljevic n’est guère convaincante, quoique, dans un bon jour peut-être …. Mais certainement pas pire que Cop.

Loin de moi l’idée de jouer au « coatch d’un jour », mais tout de même, il y a des choses que ni vous ni moi ne comprendront jamais, alors que la logique parait dicter d’elle-même les noms à aligner, et ceux à écarter.

Hier, par moment, j’ai cru que nous jouions à 8  contre onze, les substituts désignés faisant office de fantôme et ne saisissant à aucun moment leur chance de se montrer sous un bon jour.

Ceci aussi, c’est bien difficile à comprendre….

Cette relative critique du coatching mise à part, un autre élément fut à tout le moins déterminant lui aussi, selon moi.

En effet, après l’heure de jeu, pas une seule carte n’avait été brandie à un joueur de Zulte, pourtant peu avares dans les fautes d’antijeu caractérisées, essentiellement en début de rencontre, alors que le compteur cartes jaunes affichait déjà 0-2 en notre défaveur, allant totalement à l’encontre de ce que nous avions vu jusque-là, des œuvres des hommes de Franky Dury, ce qui eut bien évidemment le don d’énerver passablement le banc du Standard, sanctionné du bristol jaune, là aussi.

Pas vraiment impartial donc, selon moi, l’arbitrage de Mr Lambrecht !!

Nous avions donc là tous les ingrédients nécessaires à une contre-performance des nôtres, hélas.

Il n’y a toutefois pas lieu de paniquer je pense, mais bien d’agir et de réagir en interne, car, visiblement, certains n’apprennent pas de leurs erreurs, comme ces répétitifs relâchement qui suivent un but marqué !

La période des transferts touche à sa fin, et, personnellement, il ne me parait pas spécialement utile de renforcer le noyau, tout au plus à trouver une doublure à Collins Fay, qui ne pourra pas tenir toute la saison à cette place à lui seul…..

Gérouche

5 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: A QUI LA FAUTE ?

    1. Et oui, rien à (re)dire dans le bons sens évidemment, merci et félicitations a notre chroniqueur Gerouche.
      En particulier je soulignerais qu’il y a effectivement des jeunes sans complexe qui ne demandent qu’à montrer ce qu’ils ont dans le ventre.
      Je n’ai rien contre Dussenne mais je n’ai jamais compris son transfert par ceux qui ont enrôlé Boljevic et Shamir probablement. Le frère du boss a non seulement du physique mais semble aussi avoir une bonne relance sur base desmatch d’avant saison.
      Tapsoba, Ntelo ne pourraient faire pire que Cop..
      Pourquoi pas plus confiance aux jeunes, voir ma réponse à Jaime.

  1. D’accord avec l’essentiel de cet article et merci pour cette synthèse. Cependant, en ce qui concerne Avenatti et Oulare, s’ils ne sont guère performants, force est d’ admettre qu’ils ne sont guère aidés par leurs équipiers et le système en place. Je suis convaincu qu’Avenatti par exemple n’a pas perdu les qualités affichées à Courtrai, mais il faudrait l’associer avec un autre avant, pourquoi pas Muleka qui m’a bien plu hier et qui par sa mobilité pourrait profiter des qualités d’Avenatti ( ou Oulare) et ainsi se renforcer mutuellement !

  2. La question de savoir quel contrat certains joueurs ont. Doivent-ils jouer un certain nombre de minutes comme c’est le cas dans certains clubs? Certains choix me semblent tellement irrationnels.

    1. La seule raison que certains comme Cop ont recu et reçoivent encore leur chance plus que d’autres c’est leur prix d’achat (3,5m pour lui, 2m pour Shamir, 2,5m pour Boljevic..) qui fait qu’on les essaie chaque fois en espérant qu’ils justifieront leur valeur avant de les passer par perte et profit.
      A l’inverse les jeunes ne coûtent rien et c’est toujours par nécessité qu’on les aligne: Bodart à la place de double mètre, Pavlovic à la place de Gavory..

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