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Le mot de « Gerouche »: ALLELUIA

Chers supporters,

Cette fois, on peut pousser un grand ouf de soulagement, même si nous n’avons pas de quoi pavoiser, mais, après une telle saison « merdique », comme dit Leye, l’accession aux playoff2 représentait comme on dit dans le milieu du travail, « le minimum syndical ».

Toute autre résultat, à savoir, comme nos meilleurs ennemis carolos, une condamnation à une fin de saison anticipée et dénuée de tout intérêt aurait été accueillie durement, et très difficile à avaler.

Oh, pas que le Standard ne peut jamais finir au-delà de la 8ème place, après tout, non seulement le ridicule ne tue pas mais on ne peut en aucun cas nous croire supérieur aux autres, qui eux aussi font du bon travail.

Juste que le Standard est un club emblématique sans aucune mesure ni comparaison avec aucun autre en Belgique, et que son absence dans une compétition Nationale, non seulement fait tache, mais constitue une perte d’intérêt pour les médias, les supporters, et même les hautes sphères de l’Union Belge.

Que voulez-vous, qu’on l’aime ou pas, notre club fait vendre du papier !

Dire donc que notre victoire hier au détriment du Beerschot a été accueillie comme une délivrance est un faible mot.

Et pourtant, au vu de notre première mi-temps, la chose me paraissait mal engagée, alors que les infos reçues du match des Malinois à Courtrai nous obligeait à prendre inexorablement les trois points et était déjà source de stress, peu avant la mi-temps.

Pas tellement que nos joueurs affichaient un manque de conviction, mais, visiblement, les anversois étaient venus avec des intentions avouées dès le coup d’envoi, se regroupant massivement derrière et nous coupant toutes les lignes de passes, histoire de revenir de chez nous avec le point qui leur manquait, contexte oh combien peu évident quand on connait nos propres difficultés à émerger dans ces conditions et à placer notre jeu, tout simplement, face à un adversaire qui ne s’engage pas, ou si peu.

Et puis, soudainement, il y eut cette 43ème minute presque miraculeuse avec ce centre rapide de Siquet, prenant toute la défense Anversoire en défaut, alors que Joao Klauss réussissait, grâce à une accélération aussi brutale qu’imprévisible, à s’isoler dans l’axe et à dévier tout aussi brillamment le cuir dans le coin opposé du but.

Du grand art, à n’en pas douter, sur pratiquement notre seule véritable occasion du match, jusque-là.

Le plus dur, dès cet instant, avait été fait, et, à moins d’une erreur derrière, suite au pressing obligé des hommes de Still, les occasions ne manqueraient plus d’alourdir la marque, ce qui fut fait en seconde période.

J’ajouterai que, outre une élimination des playoffs 2, le Standard risquait fort de marquer le coup, dimanche soir prochain, pour sa finale de la coupe, où non seulement il aurait eu le couteau sous la gorge, jouant là sa toute dernière chance de sauver sa saison, mais aussi que cette qualification doit leur donner le mental, le moral et l’énergie pour surmonter l’obstacle, certes très difficile, que constituera le brillant bloc de Genk.

Mais, cette fois, si je devais mettre les qualités des deux coatchs sur la balance, je miserais davantage sur la gestion et l’approche de Leye que sur celle de Brom.

Alors, croisons les doigts, avant de croiser le fer avec les Limbourgeois.

Hier, on a pu voir encore l’apport que pouvait constituer la montée de Medhi, en cours de match. Sa présence, même sur le banc, ne sera pas superflue au moment d’aborder notre rencontre dans la Capitale.

Seul bémol, en fin de compte, fut la nouvelle sortie de Bokadi, à peine monté au jeu, et qui risque bien de l’écarter des terrains quelques temps, je le crains, et plus encore de la finale. Sa participation aurait pourtant été bien utile, compte tenu de l’enjeu et de son implication dans le jeu, devenue déterminante ces derniers mois, et faisant de lui un élément essentiel à notre évolution, à nos résultats plus encore.

Par contre, que dire du duo Klauss-Muleka, de plus en plus performant. Ces deux-là vont attirer bien des convoitises, je le crains, d’ici le prochain mercato (même si, dans le cas de Klauss, il est en prêt chez nous, ce qui devrait selon certains mettre un terme à toute spéculation à son égard, à confirmer dans ce monde de requins.

Alors, cette finale, ce sera avec ou sans Bokadi ? Avec ou sans Carcela, ou avec ou sans Raskin, ce dont je doute ? Allez savoir, mais, perso, pour ce match « spécial », je ne lancerais pas MA Balikwisha, au demeurant pas spécialement convaincant ce dimanche, dans le grand bain, du moins au coup d’envoi.

La coupe de Belgique nous tend les bras, et une victoire pourrait peut-être déjà mettre un terme à nos playoffs2, qui ne seraient plus dès lors qu’une cerise à poser sur le gâteau.

Gérouche

4 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: ALLELUIA

  1. Bon article Gerouche, et je suis confiant pour la coupe, si on compare nos deux attaques, Bongonda Onuatchu contre Klaus Muleka, on tient la route, léger avantage côté Genk mais très léger, milieu de terrain, Ito Henen d’un côté et Amallah Raskin de l’autre cela se tient encore à rien et peut-être encore léger avantage à Genk pour la vitesse supersonique d’Ito, côté défense et keeper la par contre il n’y a pas photo finish, on surclasse Genk et de loin. Donc il faut y croire et mettons d’entrée la pression sur leur défense très très lente

  2. Bel article emprunt de négativisme mais bon après cette saison de merde on peut comprendre faisons donc confiance à Leye pour contrer Genk. Albert vient de nous donner la clé mettons heinen sous l eteingnoir tout se passera bien Raskin y sera et. Fera comprendre à Martinez qu il doit y être dans cette sélection

  3. Espérons que dimanche prochain la messe sera dite après notre victoire et que tu pourras, Gerouche, intituler ton billet « Amen »…..
    Ils doivent bien cela à l’infortuné Bokadi qui a toujours gardé la tête hors de l’eau quand on était dans la mouise.

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