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Le mot de « Gerouche »: L’ARCHE DE NOE

Chers supporters,

Curieux titre, n’est-ce pas ? Et pourtant, c’est en voyant la nouvelle prestation de haut vol de notre désormais capitaine sur le terrain, Noé Dussenne, et son pénalty brillamment transformé, que cette idée m’est venue.

Notre équipe me fait curieusement penser à l’arche du même nom, ayant embarqué à son bord tout ce qui méritait d’être sauvé du naufrage précédent, du déluge, pour mieux redémarrer quelques temps plus tard, avec les meilleurs.

C’est, à bien des égards, ce qui est en train de se passer chez nous, avec Ronny Deila et Fergal Harkin aux commandes, notre équipe, à quelques exceptions près, étant restée inchangée par rapport à celle tant et justement critiquée et moribonde, la saison passée, et devenue subitement, candidate possible au top 4.

Notre victoire, acquise certes dans la douleur au stade arc-en-ciel, témoigne à suffisance de ce renouveau.

Jamais la saison écoulée nous n’aurions ramené quelque chose de ce périlleux déplacement.

Le mérite en revient certes à toute l’équipe, même si Alzate parut en dehors de son match, si Bokadi avait par moment la tête ailleurs aussi, commettant l’une ou l’autre grossière erreur heureusement restée sans conséquence, grâce surtout à un Arnaud Bodart vigilant autant qu’efficace, encore une fois dans un grand jour.

Mais l’homme du match, incontestablement, fut notre capitaine pourtant tant décrié il y a quelques semaines encore et qui aligne pour l’instant des prestations remarquables, quels que soient les adversaires proposés, au point que certains se demandent s’il ne serait pas préférable de partir avec lui au Qatar qu’avec des Alderweld et autre Vertonghen.

Comme quoi l’ambiance, l’atmosphère, la confiance et la sérénité qui entourent un groupe peuvent parfois métamorphoser des individualités, au point de devenir subitement des joueurs phares, soudain devenus indispensables.

Certes, sans un grand Bodart je le répète, Zulte Waregem aurait sans doute pris les commandes de la rencontre, ce qui aurait modifié considérablement la suite de la partie, plongeant les nôtres dans le doute.

Toutefois, oser dire de la part d’un entraineur que les origines du referee proches de notre ville et donc de notre club ont influé le résultat de la rencontre, affirmant que jamais le penalty accordé n’était justifié, relève de la plus honteuse calomnie. Bravo Mbaye Leye, vous avez levé le voile sur le plus infime respect que votre personnage pouvait inspirer après votre passage chez nous. Fini de critiquer tes joueurs, désormais, c’est le corps arbitral qui en prend plein la vue. Après tout, du moment que ta personne échappe à la critique …..

Bon, ok, ce n’est pas la première fois que les doléances volent bas vis-à-vis des referee, cibles toujours faciles, parfois à juste titre, d’autres fois non, mais jamais aussi ouvertement et surtout avec autant de mauvaise foi.

Si quelqu’un devait être montré du doigt sur cette action, qui nous valut de prendre les commandes, c’est votre gardien, Bostjin, intervenant hors de propos dans les pieds de Bokadi, qui avait le dos tourné et ne présentait aucun danger, s’éloignant même du but adverse. Il n’était nullement nécessaire d’incriminer qui que ce soit d’autre, Monsieur Laforge n’ayant d’autre choix que d’indiquer le point de penalty, au vu des images du var.

N’importe quel referee en aurait fait autant.

Alors, oui, c’est vrai, cette phase de jeu débloqua la partie et précipita votre défaite, sans aucun doute, même si le Standard, à ce moment-là du match, mettait une pression de plus en plus accentuée sur votre défense, mais au final, la victoire des rouges semble méritée, au vu de notre fin de rencontre.

Si on PERD ICI, c’eut été une contre-performance, n’en doutez pas, mais PERICA passa par-là, pour une fois, profitant du travail de fonds de Nicolas Raskin, à nouveau au four et au moulin, pour nous mettre définitivement aux commandes.

De là à dire que notre attaquant a brillé, je ne l’affirmerai pas, ces deux réalisations relevant du jeu d’enfant et les rater de la pire maladresse, mais j’ose espérer que ces deux buts vont lui fournir la confiance qui lui manquait ces dernières semaines.

Nous avons en effet malgré tout besoin d’un efficace centre avant dans certaines circonstances, face surtout aux blocs bas, peu propices aux belles envolées et combinaisons de jeu en un temps et rapides, que seules les équipes du top nous permettent, se partageant équitablement le jeu.

Quant au top 4, c’est désormais un vrai défi, une motivation supplémentaire, connaissant les qualités des quatre équipes qui occupent pour l’heure les quatre places tant convoitées, à savoir Genk, Bruges, l’Antwerp et l’Union.

Il nous faudra au minimum devancer l’un de ces quatre-là, les deux derniers cités me paraissant davantage dans nos cordes que les deux premiers, et encore….

Aussi, les 13 novembre, il nous faudra impérativement prendre la mesure de cette toujours surprenante et remarquable Union, à défaut de quoi on pourrait déjà perdre nos dernières illusions.

Les paris sont pris, faites vos jeux.

Gérouche

5 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: L’ARCHE DE NOE

  1. Merci Gerouche.
    Rendons d’abord hommage à Bodart sans qui effectivement le match aurait été tout autre.
    Quant à Raskin , il est auteur de 2 assist remarquables (envers lesquels Perica aurait pu être plus reconnaissant soi-dit en passant) me faisant penser aux déboulés de Marin comme à ses plus belles heures mais celui-ci jouait en 8. C’est là le paradoxe, Raskin rayonne depuis qu’il joue en 6. Décrié il y a quelques semaines? disons qu’il ne commençait pas les matchs. Je me souviens en déplacement d’un axe Amallah – Balikwisha – Cimirot qui marchait bien avec l’apport du premier nommé en début de saison faut-il le rappeler. Or Amallah gamberge puis est finalement écarté comme on sait et le brave Cimirot (lui aussi réputé 6) est appelé en défense pour suppléer Laifis. Cimi performe à cette place et Raskin « redescend » à ce que j’ai toujours considéré comme sa vraie place.
    La renaissance du lutin de Waremme est finalement à l’image de l’équipe dont on a déjà oublié le départ pénible.
    Idem pour Donnum auteur lui aussi auteur de déboulés et centres dont il n’était pas capable sur la droite. Là aussi par hasard ou non , Ronny le replace à gauche, sa vraie place, si je me souviens bien pour suppléer Canut à la suite de la suspension du pauvre garçon.
    Comme quoi le Capitole est proche de la roche tarpéenne..
    On n’aurait pas gagné ce match l’année passée et pourtant ce ne fut pas un grand Standard; donc il subsiste de la marge de progression..
    D’ailleurs Ronny ne semble pas avoir encore trouvé son équipe type; il n’hésite d’ailleurs pas à faire deux remplacements dès la mi-temps. Ou bien au contraire il n’en veut pas, son secret étant d’utiliser les meilleurs au bon moment chacun sachant ce qu’il à faire au gré des sélections variables?

  2. oui tout juste, mais j’étais le premier à le critiquer Dussenne mais dans une défense à 4 il était et reste toujours trop trop lent … par contre dans une défense à 3 (qui se transforme vite en 5) alors la il performe et je suis le premier à le reconnaitre…

    1. Autre paradoxe, cette défense à trois, tous les entraîneurs depuis MPH l’ont essayée sans succès. Cela ne faisait pas partie du système de Deila au départ puis il l’a introduite pour assurer la defense qui prenait l’eau et depuis on collectionne les clean sheets.
      Je relance le debat. La plupart des entraîneurs ont leur système qu’ils essaient de pratiquer avec les joueurs à disposition quitte à transférer si nécessaire en fonction du système. Ronny ne semble pas se cantonner à un système mais change souvent l’équipe et la tactique en fonction des joueurs à disposition et de leur forme. Ce qui serait la meilleure des choses car quand bien même on aurait une équipe type ou un équipe qui colle au système, l’entraîneur doit souvent se remettre en question et improviser en fonction des aléas. Et les joueurs ne restent souvent pas longtemps pour construire à long terme.Et je ne connais pas l’histoire pour savoir comment RD fonctionnait dans ses emplois précédents.

      1. Ton approche tend à confirmer, cher van moer, l’impact plus que positif de Deila, qui réussi là où d’autres avant lui ont échoué. Tu sais bien que j’ai souvent prêché moi aussi pour ce système à trois, qui avait ma préférence. Mais comme tu le dis si bien, l’essentiel réside surtout dans la capacité d’adaptation d’un entraîneur, face aux circonstances. Et là, encore bravo à l’ami Ronny. Impossible en effet de travailler comme dans les grands clubs européens, sur le long terme. Chez nous et au standard sans doute plus encore qu’ailleurs, nous n’avons qu’une année chaque saison pour faire prendre la sauce. Pas étonnant qu’elle tourne souvent à l’aigre doux, aussi bon que soit l’entraîneur. N’est ce pas monsieur mazzu ?!

  3. Beau mot comme d’habitude cher Gerouche et beau titre !!!
    Pas grand chose à ajouter… J’espère que le doublé de Perica va le lancer, il courait désespérément après son 1er but, le voilà sûrement débarrassé d’1 très lourd poids ! Ok, c’était 2 goals pas compliqués à mettre mais pour 1 attaquant, peu importe, le principal étant de les mettre au fond ! Son compteur est enfin débloqué, peut-être le début d’1 belle série…
    Place à Eupen samedi, 1 déplacement où on ne brille pas souvent. A nouveau contre 1 équipe qui se bat pour le maintien. Faudra aller au charbon, mettre le bleu de travail, je m’attends à 1 match compliqué où le résultat primera + que la manière .

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