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Le mot de « Gerouche »: LE SPORT DE COTE

Chers supporters,

Nous pensions avoir tout vu en terme de déception, de frustration, que cette dernière incombe à notre équipe, à l’arbitrage et aux coups du sort.

Mais cette fois, le summum est atteint pour les passionnés que nous sommes, déjà confinés dans un environnement restreint, privés de tout contact ou presque, et, cerise sur le gâteau, privé de sport à la télé, à défaut de pouvoir nous rendre au stade, toutes les activités, quelles soient culturelles, éducatives ou sportives, étant mises en veilleuse.

Dur époque assurément, alors que le pire atteint les personnes dans leur intégrité physique, voire même dans leur capacité à continuer de vivre, tout simplement.

L’ampleur de ce qui se trame sous nos yeux dépasse l’entendement, ceci par la seule faute d’un minuscule virus venu d’ailleurs. Pour peu, on se croirait revenu en arrière, voici quelques siècles même, lorsque la peste, le choléra et autres saletés du même genre sévissaient et dévastaient les populations encore bien moins préparées et protégées que de nos jours.

Eh oui, la vie sur terre n’a pas que du bon. Elle peut surgir de partout, sous toutes les formes, parfois bénéfiques, parfois agressives, certaines n’ayant comme solution pour survivre que de se nourrir des autres ou de s’y accrocher, hélas.

Dire que dans certains laboratoires, des individus s’ingénient à créer eux-mêmes des virus, sorte d’armes fatales dans ce qu’ils appellent des guerres « bactériologiques », comme si la nature ne suffisait pas déjà à s’en inventer, et non des moindres.

Dans ces conditions, nos désillusions sportives représentent bien peu de chose, en égard à tout ceci.

Il faut donc espérer que le monde se débarrasse au plus vite de cette « saloperie », ceci afin non seulement de sauver nombre de vies, mais aussi de retrouver une activité normale, tant dans le monde du travail, de la production, que dans le sport.

Car oui, le sport représente bien peu de chose, mais constitue néanmoins un sacré « sas de décompression » ou bouffée d’oxygène pour beaucoup d’entre nous, souvent confrontés aux tracas quotidiens, au « burnout » au travail, et fait donc partie de nos loisirs comme tant d’autres divertissements, plus nécessaires qu’ils n’y paraissent à nous maintenir opérationnel, moral oblige … L’être humain n’étant pas uniquement conçu pour travailler mais aussi, de temps en temps, profiter.

Alors, oui, les activités sportives vont reprendre d’ici quelques semaines, sans aucun doute, quand tout ceci sera derrière nous, cela ne fait aucun doute.

Le tout est de savoir quand exactement.

Notre championnat de foot, lui, quoiqu’il en soit, s’en ressentira dans son verdict final.

Déjà que cette dernière journée a été stupidement annulée je crois, alors qu’elle aurait au moins dû se dérouler en huis clos, histoire déjà de connaitre les différents verdicts et  options quand les playoffs démarreront, sans attendre la dernière minute.

A moins que, finalement, de playoffs, il n’en soit plus question, ce qui est une vraie possibilité aussi, auquel cas seul ce match de retard resterait à jouer, entérinant définitivement le classement.

Autant dire que, dans la situation actuelle, le Standard, pour l’instant bon 5ème,  serait écarté de l’Europe la saison prochaine. Mais, très honnêtement, je ne suis pas convaincu que notre équipe aurait été en mesure d’améliorer sa position au classement au terme des playoffs, au vu de nos dernières rencontres.

Certains, à ce petit jeu des spéculations, ont déjà dévoilé dans footmagazine notamment, quels seraient les grands gagnants et les grands perdants de ce championnat amputé de sa phase finale.

Mais, pour ma part, je dirai surtout que c’est tout le sport en général qui est le grand perdant, et nous avec, pour avoir attendu impatiemment une qualification durement acquise et être privé du « graal », comme on dit, tout comme les joueurs voyant tous leurs efforts presque réduits à néant.

Je ne doute  pas que, à la rentrée en aout ou septembre, tout dépendra de cette maudite pandémie, l’engouement provoqué par le retour aux stades sera total, et que beaucoup d’entre nous sortiront grandis, ayant appris à relativiser une défaite, un non match de nos couleurs, au vu de ce que nous aurons connu.

D’ici là, il va encore et encore falloir prendre notre mal en patience, la date du 4 avril paraissant bien trop optimiste pour espérer oublier la crise qui sévit.

Tout au plus devrions nous être débarrassé de ce covid-19 pour le beau temps, à mon sens pour le moi de mai au plus tôt.

Certains disent déjà que ce Coronavirus constitue peut-être un mal pour un bien, ramenant les êtres humains les pieds sur terre, à plus d’humilité aussi, mère nature étant en fin de compte toujours la plus forte.

Et il est vrai que, durant ces probables longues semaines de confinement, nous aurons appris à vivre un peu autrement, à l’ancienne, un peu comme nos aïeux il n’y a pas encore si longtemps.

Aurons-nous changé pour autant ? Tout au contraire, ne serons-nous pas, dès la levée du confinement, enclin à nous éclater, à rattraper tout ce temps qui nous semble perdu, alors qu’il s’agit plutôt de temps gagné sur la vraie vie de famille, que nous avions un peu perdu de vue, trop poussés que nous sommes à vivre à du 100 à l’heure, à vouloir profiter de chaque minute qui passe ?

Difficile de prévoir les réactions de chacun…..

J’ose en tous cas espérer que nos footballers, eux, donneront leur maximum pour pouvoir à nouveau nous apporter un peu de bonheur, ayant eux aussi été écartés de longues semaines des terrains.

A tous, je souhaite en attendant beaucoup de courage, en n’oubliant pas que, plus nos efforts seront communs et complets,  moins ils devront s’éterniser dans le temps.

Dans le cas contraire ……

Gérouche

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