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Le mot de « Gerouche »: RETOURNEMENTS

Chers supporters et amis sportifs,

Curieux Week end que celui-ci, qui nous valut des surprises à gogo, simultanément, tant dans notre rencontre que d’aucun nous voyait perdre chez les seconds du classement, que lors du GP de formule 1 qui devait attribuer le titre de champion du monde entre deux grands champions, à égalité de points.

A vrai dire, au coup d’envoi, je ne savais pas trop bien vers quel spectacle me diriger et choisir, aussi avais-je opté pour un amalgame des deux, commençant par la rencontre du Standard et la 1ère mi-temps, pour basculer ensuite sur le GP, et revenir ensuite sur la seconde partie de notre match. Je n’ai pas vérifié si les événements à rebondissement étaient synchrones, sur l’ensemble de ces deux épreuves, mais le timing ne me parait pas très éloigné, à croire que les Dieux du stade avaient décidé de bousculer toutes les certitudes, sur un coup de tête et sur un court laps de temps ….de folie.

Revenons donc au premier acte, celui qui nous concernait tous directement, à savoir si notre équipe, toujours en soins intensifs, était capable de tenir la dragée haute au second du championnat, faisant office de sérieux candidat au titre.

Or, là, quelle bonne surprise que de voir les nôtres bien plus en jambes et entreprenants que les sociétaires du Great old, peu à leur affaire et n’ayant de toute évidence pas le match en main, au contraire de nos couleurs.

Hélas, une fois encore, le manque de réalisme devant le but était flagranrt, me faisant craindre à nouveau le pire pour la seconde mi-temps, les anversois devant certainement être secoués au vestiaire et remonter sur le terrain après la pause avec de toutes autres intentions. Mais qu’importait à ce moment-là, la circulation du ballon chez nous était bonne et, pour une première fois de la saison, je pus entrevoir l’ébauche de belles combinaisons à deux qui nous faisaient jusqu’ici défaut.

Toutefois, la rentrée au vestiaire, précisément, redistribua les cartes après l’altercation entre Seck et Amallah, le premier recevant très logiquement la rouge même si on ignore vraiment la teneur de l’élément déclencheur.

Tout bénéfice pour nous, à ce moment du match.

Le moment pour moi était donc venu de basculer sur la RTBF et le GP d’Abu dhaby.  Dès le départ, le ton fut donné, Hamilton prenant un départ fulgurant et détrônant illico et provisoirement le Belgo-Hollandais Max Verstappen du titre suprême. Mais connaissant la hargne de ce dernier, les choses n’allaient pas rester longtemps en l’état, et, dès le tour suivant, le grand Max plongeait à l’intérieur pour ce qu’il croyait reprendre son dû, mais c’était sans tenir compte d’une nouvelle bizarrerie du règlement qui autorise un pilote à prendre le raccourci par la voie de dégagement pour, tout simplement et en toute impunité, repasser devant… On croyait les jeux faits malgré la tentative du batave de changer ses pneus, ce qui le laissait encore à dix-huit secondes du Britannique, sans oublier la nécessité de doubler des pilotes attardés et intercalés, mais, ici aussi, le sort en décida autrement, la sortie de route à six tours de la fin de l’inconnu Latiffi changeant la donne et nécessitant l’intervention du Safety-car, ce qui permet au bouillant Verstappen de recoller à Lewis, pour mon plus grand plaisir, après un nouveau changement de pneumatiques. Et alors qu’on ne savait trop si le Safety cars allait pouvoir libérer les protagonistes avant  l’arrivée, l’évacuation du véhicule accidenté du canadien prenant plus de temps que nécessaire, la Direction de course autorisa Mat Max à déborder les cinq attardés qui le séparaient du leader pour récupérer sa place initiale, soit dans la foulée d’Hamilton, ni plus ni moins (chose tout de même bizarre quand on sait qu’il est interdit de doubler des concurrents durant l’intervention du Safety cars,), libérant ensuite la meute pour un dernier tour d’anthologie, Verstappen profitant des premiers virages pour doubler une nouvelle fois son rival et s’envoler vers un titre qui paraissait impossible et improbable quelques minutes auparavant.

Vous imaginez bien les têtes chez Mercedez, Toto Wolf et Hamilton en tête, se demandant dans quel mauvais film ils venaient de tourner et posant illico réclamation, à mes yeux justifiée, mais jusqu’ici déboutée.

Loin de moi de remettre en cause le titre de notre demi compatriote et voisin, auquel je souscris et me réjouis pleinement, venant de surcroit interrompre une hégémonie de Mercedez et d’Hamilton qui devenait ennuyeuse, mais il faut bien reconnaitre que l’équité n’a guère été observée, dans ce cas précis, un peu à l’image des décisions arbitrales, parfois plus que douteuses elles aussi, et qui décident souvent de l’issue d’un match plus que les joueurs eux-mêmes.

Triste et désolant pour le sport, par la faute de règlements pondus et appliqués par des incompétents.

Puis vint le troisième acte, à savoir une seconde mi-temps de feu, ou plutôt de fous, où nos joueurs et notre équipe parut retomber dans ses travers, alors que Layfis, par chance, avait cru, tout comme moi, fait le plus dur en mettant le Standard devant grâce à un tir à distance dévié.

Or, en moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, l’Antwerp, bien que réduit à dix, nous planta deux buts, nous laissant sans voix devant notre petit écran, et écoeurés surtout, le pire scénario semblant devoir encore se reproduire pour nous, à huit minutes de la fin. Mais, comme pour Verstappen à Abu dhaby, nos joueurs enfin, réagirent, et trouvèrent par deux fois l’ouverture, renversant totalement la situation, ici aussi pour notre plus grande joie.

Quels sont dès lors les enseignements à tirer de cette dernière confrontation, à l’issue heureuse ?

Je dirais que le premier, et non des moindre, est que notre effectif n’est pas si mauvais qu’on veut bien le dire, est que le mal se situe avant tout dans les têtes.

Je dirais aussi qu’il faut et qu’il faudra encore du temps à Elsner pour recadrer ses troupes et effacer les affres de la gestion du coach précédent, déplorable selon moi.

Que l’équipe aussi, pointée par le coach actuel pour son manque de réactivité, alors que Leye, auparavant déplorait tout au contraire une équipe ne jouant que dans la réaction, rarement dans l’action, n’en manque finalement pas.

Je dirais enfin que, une fois encore, je n’ai pas compris justement le manque de culot de Lukas Elsner, seul reproche que je peux lui adresser, à la reprise, et qui aurait dû selon moi lancer illico Muleka aux côtés de Klauss, compte tenu du déforcement en face, laissant finalement aux Anversois l’opportunité de nous mettre encore la pression, même réduits à dix.

Comme quoi il n’y a pas parfois que les joueurs qui manquent de réactivité et de détermination !!

Fort heureusement, tout se termina bien pour nous, malgré les circonstances, et c’est bien là l’essentiel.

Sorte de bouée d’oxygène au meilleur moment, où tout semblait aller de travers et partir en C ……….

Y aura-t-il un retournement aussi, au niveau des supporters, quant à leurs vindications à l’encontre de la Direction, ça je n’oserais l’affirmer, tant le fossé semble trop profond pour pouvoir être comblé par un coup de baguettes magiques, mais sait t’on jamais.

Mais le pire est peut-être encore à venir, avec notre prochaine rencontre à domicile, où les exclus de stade et ayant fait appel au boycott général pourraient fort bien se distinguer de la pire des manières, empêchant l’accès aux seuls supporters dignes et respectueux de l’ordre. Les forces de police ont tout intérêt à être en nombre prochainement.

Il y a DANGER, à n’en pas douter, hélas.

Gérouche

11 thoughts on “Le mot de « Gerouche »: RETOURNEMENTS

  1. C’est le bon moment pour rencontrer le Beerschot et Zulte et prendre ses distances avec eux; espérons que les casseurs n’imposent pas leur loi.
    Pour la F1 qui ne me passionnait guère jusqu’ici, je trouve que le règlement n’a pas été respecté. En général je supporte l’outsider et ne suis pas spécialement anglophile, mais Verstappen me déplaît par sa conduite trop agressive voire fautive. Heureusement qu’il y avait un dégagement et non des graviers, sinon Hamilton était immobilisé pour le même prix et Verstappen automatiquement champion du monde après une faute selon moi.
    Pour en venir au match, les crapules anversoises ont perdu par où elles ont pêché, et ce n’est que justice. Boloni voulait des salopards, a croire qu’il a laissé son ADN à jamais.
    Pour les Rouches tout en savourant la victoire et leur mérite d’y avoir cru jusqu’au bout, je soulignerai quelques faiblesses pour un mieux a l’avenir.
    Nous profitons encore trop peudes contre attaques et des boulevards laissés par l’adversaire. Nous manquons d’attaquants rapides. Sans l’accabler, Klaus est très bien lancé par Bastien, il faut le dire et il doit finir le travail seul. Mais il tarde comme souvent, heureusement que Muleka vient à la rescousse et score magistralement.
    Donnum homme du match, je suis un peu surpris mais comme je dit souvent’ j’espère me tromper. Sans l’accabler non plus, il est excellent du gauche mais nul du droit; à titre de comparaison, Benson termine son débordement sur le deuxième but anversois par un centre en retrait du droit. Pourquoi diable s’obstiner à mettre Donnum à droite. Carcela jouait à cette place pour rentrer dans le jeu mais savait à l’occasion jouer des deux pieds.
    Enfin soulignons quand même l’arbitrage de Visser que je n’appréciais guère jusqu’ici. Il aurait pu faire pire dans l’enfer flamingant anversois. Et qui était au VAR, l’horrible VanDriesche (la main de Vormer et tout le reste pour rappel); encore une fois, cela aurait pu être pire en la matière, car le Standard est souvent lésé dans ces circonstances. A regretter quand même que Engels n’est pas exclu, il l’aurait mérité deux fois.

  2. Concernant le GP, je dirai que je ne regarde plus la F1 suite aux décisions à sens unique prises pour minimiser les fautes commises par Hamilton et qui auraient dû lui valoir des sanctions l’empêchant de conquérir des titres immérités, le fait que pour une fois la décision lui soit défavorable m’amuse, un peu comme quand on siffle un péno imaginaire contre anderlecht, l’arroseur arrosé est un gag toujours marrant.

  3. Malgré les bagarres, j’ai adoré ce match. Ca rappelle le bon vieux temps des gros matchs avec beaucoup de tension…..
    Concernant Donnum, je suis d’accord avec Vanmoer. Il n’a qu’un pied gauche et pour un joueur moderne c’est dommageable. Cela veut dire aussi qu’en jouant en permance à droite, il y aura peu de centres en retrait pourtant mortels pour les défenses adverses…..pour ma part, ce qui doit etre corrigé et ce depuis longtemps, c’est la mauvaise gestion de l’équipe lorsque l’on mène au score. On regarde jouer l’adversaire, on ne sait plus faire une passe à 3 m……incompréhensible !

  4. Concernant le match, le retour en forme sans être phénoménal se confirme, on sort du marasme footballistique dans lequel Leye nous avait plongés. Tu as probablement raison Gerouche, quand tu déplores le manque d’audace de Elsner à la mi-temps et il devait en effet faire entrer Muleka, mais à la place de qui ? aucun de nos joueurs n’avait démérité, et l’équipe avait bien presté à 11 contre 11, donc à 11 contre 10 ça devait le faire. Ce qui m’a énervé c’est le remplacement de Bokadi par …Lestienne à 1-1. Bope était blessé, ok, l’antwerp était revenu à 1-1 et on voulait la victoire, ok, mais pourquoi Lestienne (qui rate l’immanquable à Gand et contre Charleroi) ? On sait que Lestienne ne défend pas bien et ce qui devait arriver arriva, Amallah sorti et Lestienne ne défendant pas bien, Nkounkou laissé seul face à Delaet et Benson en a eu plein les godasses et s’est troué dans son tackle, Lestienne lui a joué les poteaux vis à vis de la vitesse de Benson. Alors quand on pense que tout est fini, on fait ENFIN entrer Carcela (c’est quand le match est plié qu’on fait généralement appel à lui et on déplore qu’il apporte peu !!!). Mais Mehdi est entré avec la rage, comme lors d’un certain match à Ostende et quand l’occasion s’est présentée, il a rendu espoir à tout un club, et par son attitude, il a montré que seule la victoire importait, pas de célébration inutile qui consomme du temps et insistance auprès du REF pour qu’il tienne compte du temps gaspillé par les anversois. A ce moment et encore plus lors du but de Muleka, je me suis revu à l’époque de SaPinto et de nos fins de match à l’arraché. Ceci prouve que notre noyau peut mieux que ce qu’il montre, mais n’oublions pas que l’antwerp a joué à 10 pendant 45′. Nous n’avons par contre pas un noyau pour temporiser, depuis des années, on tremble quand on ouvre le score et on se fait souvent remonter, le manque de technique individuelle et le manque de fond de jeu sont certainement les causes de cet état de fait dès lors pourquoi pas opter pour une approche plus offensive et lorsque l’on ouvre le score, remettre le couvert et tenter d’enfoncer le clou en profitant du désarroi qui accompagne l’équipe qui prend un but ? Enfin, je suis d’accord avec Elsner pour réclamer un vrai ailier gauche, puisque Balik est ingérable et que Lestienne est non fiable, perso il y en a deux qui me plaisent bien : Lapoussin de l’union et Storm de Malines, mais je suis sur qu’il y en a bien d’autres au Brésil, au Portugal ou en France.

    1. Leye réclame un ailier de débordement ; il l’obtient avec Donnum qui coute 2m malgré la situation financière préoccupante. On l’aligne à droite contre toute ,logique et maintenant on réclame un nouvel ailier gauche. Faudrait pas plutôt un ailier droit. S’il y a une explication sensée, je ne demande pas mieux.

      1. Depuis ses débuts, Donnum est ailier droit et joue sur son mauvais pied (comme Carcela avant lui) ça leur permet de rentrer dans le jeu et de brosser un shoot dans le coin supérieur gauche, ils peuvent aussi combiner avec leur arrière latéral qui monte sur leur gauche et a ainsi un couloir et une belle opportunité de centre (que Fai utilise bien mieux qu’un Siquet). Néanmoins tout comme toi je déplore qu’il n’ait qu’un pied, Carcela au moins est capable d’adresser un centre du droit en cas de besoin. Le tackle sur un joueur qui déborde grâce à son mauvais pied est plus risqué et peut amener des pénos si l’attaquant est adroit. Même si p’tit Léon reste la référence absolue comme ailier droit et Edmilson comme ailier gauche.

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